Dans tous les pays qui ont connu de graves crises ces dernières années, la solidarité intra-familiale s’est avérée essentielle, et a permis à beaucoup de passer le cap, ou en tout cas de ne pas sombrer.
Une solidarité familiale
Dans les pays développés, cette solidarité est principalement financière, mais elle peut aussi être matérielle. Or, c’est important de le savoir, cette aide, quelle qu’elle soit, a des conséquences fiscales. Qu’elle monte vers les parents, ou descende vers les enfants, l’aide est déductible des impôts.
Elle est par exemple forfaitairement fixée à 3.535 euros par parent qui reçoit, sans avoir besoin de justificatifs. Si les dépenses ou les sommes en jeu dépassent ce seuil, il faudra tenir une comptabilité, pour pouvoir les déduire de ses revenus, au réel. En sens inverse, on sait que beaucoup de jeunes, ou de couples, vont avoir besoin de l’aide de leurs parents et grands-parents.
Des donations jusqu'à 100.000 euros exonérées
N’oubliez pas que le don manuel est exonéré jusqu’à 31 865 euros, par enfant ou petit enfant. S’ajoute à cela exceptionnellement un dispositif temporaire qui permet de donner jusqu’à 100 000 euros à un enfant, un petit enfant ou même un arrière petit enfant, sans rien payer. La seule condition : cette somme doit servir à construire sa résidence principale, faire des travaux de rénovation énergétique, ou bien, permettre de créer ou développer une entreprise.
Ajoutée aux autres 100 000 euros qui sont déjà exonérés de droits, les notaires s’attendent à un afflux massif de donations au cours des prochains mois, et c’est tant mieux.