Depuis début août les grandes entreprises françaises doivent déclarer des données non financières. Un grand pas pour la responsabilisation sociale des entreprises qui vont mettre en avant un bilan global de leurs activités et non plus uniquement comptable.
Une entreprise ce sont des chiffres, mais beaucoup d’autres choses aussi. Les personnes qui travaillent, les objets ou services qui sont fabriqués et leurs conséquences sur la vie des consommateurs ou l’impact sur l’environnement et la société sont autant d’éléments qui font partie de la réalité d’une entreprise. Ce sont ces principes qui ont petit à petit fait entrer dans les mentalités le fait que dans son bilan, une entreprise ne doit pas se cantonner aux chiffres et aux données financières.
En France, le décret d’application du 9 août (d’une ordonnance de juillet) de l’obligation pour les grands groupes de déclarer des données financières vient parachève ce changement des mentalités : « après la loi n° 2017-399 du 27 mars imposant aux multinationales (plus de 5 000 salariés) un devoir de vigilance étendu à leurs filiales, sous-traitants et fournisseurs, une ordonnance du 19 juillet est venue réformer le cadre du reporting des données non financières des grands groupes et entreprises, transposant pour partie la directive européenne n° 2014/95/UE » résume Le Moniteur.
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