Manuel Valls, super star de l’université d’été du Medef

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Par Jean-Baptiste Giraud Publié le 27 août 2014 à 15h00

La nomination d'Emmanuel Macron - ancien banquier d'affaires chez Rotschild- au poste de ministre de l'Economie était déja un signal fort en direction des entreprises : le discours de Manuel Valls lors de l'université d'été du MEDEF, un engagement. "La France a besoin de toutes ses entreprises, PME, start-up, grands groupes. Ce sont les entreprises qui génèrent des richesses qui doivent profiter à tous. J'aime l'entreprise". Difficile de choisir son camp plus clairement !

Résultat des courses, à l'issue du discours, le Premier ministre a été applaudi debout par les entrepreneurs et chefs d'entreprise présents à Jouy-en-Josas (Yvelines, sur le campus d'HEC, où se tient traditionnellement chaque année l'université d'été du MEDEF. "L'esprit d'entreprise est plus que jamais nécessaire pour faire avancer le pays. Le retour de la croissance passera d'abord par le soutien aux entreprises" a également déclaré Manuel Valls dans son discours. Et d'ajouter qu'une "mesure favorable aux entreprises est favorable au pays tout entier", appelant à cesser "d'opposer systématiquement Etat et entreprises, d'opposer chefs d'entreprise et salariés, organisations patronales et syndicats".

Mais en retour, le Premier ministre a demandé aux entrepreneurs, une fois leurs marges améliorées, d'embaucher et de mieux rémunérer les salariés, grâce au Pacte de Responsabilité. Sur le salariat, il a évoqué des "adaptations possibles" du droit du travail, on pense par exemple au travail du dimanche qui fait débat depuis des mois et des années et dont certaines études affirment qu'il pourrait créer 200 000 emplois. Autre sujet sur lequel Manuel Valls est revenu dans son discours, les seuils sociaux (9, 49, 249), qui, une fois franchis, assomment les entreprises de nouvelles contraintes, freinant de facto la croissance des entreprises qui voudraient grandir.

Discours de Manuel Valls, à l'Université d'Eté du Medef

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Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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