Un foyer français sur deux dispose d’au moins un contrat d’assurance-vie. Sachant qu’on en dénombre une cinquantaine de millions en France, cela veut donc dire que certains foyers possédent plusieurs contrats.
L'assurance-vie en cas de coups durs
L’assurance-vie est bien mal nommée. Elle n’assure pas du tout la vie ! C’est juste un outil permettant de mettre de l’argent de côté pour ses vieux jours. L’argent placé sur un contrat d’assurance-vie n’est en effet pas coincé à l’intérieur. Il peut être repris partiellement ou totalement. On parle alors de rachat partiel, ou bien total. D’ailleurs, il n’est pas nécessaire d’attendre ses “vieux jours”. On peut aussi aller piocher dans son contrat d’assurance-vie en cas de coup dur, chômage ou maladie par exemple. Il peut aussi financer l’apport d’un projet immobilier.
Je ne suis bien sûr pas naïf. On répète réguliérement dans les médias que les Français épargnent énormément. La réalité est toute autre. Si certains épargnent parce que leurs revenus le leur permettent, d’autres, très, trop nombreux, sont tout le temps dans le rouge. Ils aimeraient bien pouvoir un jour mettre un peu de sous de côté sans y arriver.
L'assurance-décès pour assurer ses proches
L’alter-ego du contrat d’assurance-vie, c’est le contrat d’assurance-décès. Lui n’a pas pour objectif de permettre de mettre de l’argent de côté. C’est vraiment une assurance contre un risque, celui du décès de celui qui le contracte, quel qu’en soit la cause, maladie ou accident. Ce genre de contrats est dit “à fonds perdus”. C’est-à-dire que les sommes versées ne font pas de petits. Si vous suspendez le contrat, vous ne récupérerez rien.
En revanche, en cas de décès, l’assurance se met en route. Elle verse un capital, ou bien une rente aux bénéficiaires inscrits au contrat. Si l’on prend en plus la garantie “incapacité totale de travail”, l’assurance assure un revenu de remplacement au souscripteur.