Les pics de pollution aux particules fines sont de plus en plus fréquents et intenses. Or ils pourraient avoir des effets dramatiques sur notre santé à tous.
Le danger sous-estimé du diesel
Les gaz d’échappement de moteur diesel dus au trafic routier dans les grandes villes seraient pires encore pour la santé qu’estimé. D’après une étude menée par le médecin radiologue strasbourgeois Thomas Bourdrel et parue en mars dans Réalités cardiologies, les véhicules automobiles, roulant notamment au diesel, émettent des nanoparticules (aussi appelées particules ultrafines) particulièrement nocives, qui peuvent entraîner des maladies respiratoires potentiellement mortelles.
Comme le rapporte 20 Minutes, ce chercheur estime que le diesel est la pire source de cette pollution. D’après lui, les conséquences sanitaires de cette pollution ultrafine « pourraient être pires que celles de l’amiante ».
Un risque accru pour les femmes enceintes
Une étude menée par l’Institut national de la recherche agronomique a déjà démontré que les femmes enceintes exposées à ces polluants présents dans l’air que nous respirons ont plus de risques d’avoir des bébés de faibles poids, entraînant aussi des risques de développer certaines pathologies comme le syndrome métabolique.
Les scientifiques s’accordent en outre sur le fait que des nanoparticules de diesel inhalées sont capables de traverser la barrière placentaire et d’atteindre le sang fœtal. Un nouveau scandale sanitaire en perspective ?