Démarchage téléphonique : une sanction plus sévère

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 15 juillet 2020 à 13h01
Demarchage Telephonique Sanction
@pixabay - © Economie Matin
75000L'amende pour démarchage téléphonique illicite passe de 3.000 à 75.000 euros.

Rien de plus pénible que le démarchage téléphonique, nous sommes tous d’accord.

Une hausse de l'amende

Surtout que malgré toutes les mesures prises par les autorités, il y a toujours des petits malins qui appellent au petit bonheur la chance des numéros de téléphone au hasard, ou bien utilisent un fichier, constitué pour un objet précis, pour vendre autre chose. Au jeu du glaive et du bouclier, le bouclier vient de se redorer la cuirasse, puisqu’une nouvelle loi vient d’être votée par le Parlement. Elle fait passer l’amende pour démarchage téléphonique illicite de 3.000 à 75.000 euros. une somme qui peut atteindre 375 000 euros dans certains cas.

Mieux encore, certains types de démarchages téléphoniques vont être tout bonnement interdits. C’est le cas en particulier des offres de rénovation énergétique : les fameuses isolations des combles à 1 euro, ou les pompes à chaleur financées par EDF, qui en réalité sont surtout financées par un crédit que l’on vous glisse de force, à taux prohibitif.

Les assureurs autorisés à démarcher au téléphone

À l’inverse, la loi qui vient d’être adoptée autorise expressément le démarchage des assureurs, ou encore, des opérateurs télécoms. Mais attention ! Désormais, la loi va fixer des plages horaires précises lors desquelles les appels seront autorisés. On en saura plus à la fin de l’été.

Maintenant, sachez qu’il y a toujours un moyen de filtrer soi-même les appels de ce genre : sur iPhone comme sur Android, il existe des applications qui indiquent à l’écran “Spam”, ou “démarchage téléphonique” quand elles reconnaissent le numéro utilisé. Quant aux appels masqués ou inconnus, vous pouvez interdire à votre téléphone de sonner, et même, les renvoyer directement sur la messagerie. Si c’est un contact légitime, il vous laissera un message, du moins, on peut l’espérer.

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Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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