Au 31 janvier dernier, le déficit budgétaire de la France atteignait 12,7 milliards d'euros. Rien de bien glorieux, si ce n'est une légère diminution, de 100 millions d'euros, par rapport à la même période, en 2013.
Un budget, c'est avant tout des dépenses, par rapport à des recettes. Et alors que les dépenses ont légèrement augmenté sur un an, les recettes, principalement dues à la hausse des prélèvements fiscaux, ont également connu une hausse plus importante qui a permis de faire légèrement reculer le déficit de l'Etat.
Une augmentation des dépenses de 5 millions d'euros
Les dépenses, tout d'abord. Ces dernières atteignaient 32,6 milliards d'euros fin janvier dernier contre 32,1 milliards d'euros un an auparavant. Une augmentation à mettre sur le compte de dépenses d'investissements d'avenir, selon le gouvernement. Un montant toutefois conforme à la loi de finances pour 2014.
Les recettes augmentent également de 1,2 milliard d'euros
Les recettes ensuite. Ces dernières se sont établies à 23,2 milliards d'euros contre 21,9 milliards en 2013. "Les recettes fiscales nettes sont en progression de 1,2 milliard d'euros par rapport au 31 janvier 2013" déclare ce vendredi Bercy. Ajoutant que "cette évolution positive est cependant encore peu significative en ce tout début de gestion".
Un solde budgétaire toujours négatif, mais en diminution
A l'heure des comptes, on peut donc établir que le solde budgétaire est certes toujours négatif, à -12,7 milliards d'euros contre -12,8 milliards à la même période en 2013. A noter enfin que ce seul chiffre n'explique pas le déficit public de la France, qui, pour être calculé, doit également prendre en compte les comptes de la sécurité sociale et des collectivités locales.