« La France a pris des engagements devant ses partenaires de réduire ses déficits, 4,5 % en 2012 (...) et 3 % en 2013. Nous tiendrons ces engagements », a martelé ce jeudi matin sur France 2 Pierre Moscovici, ministre de l'Economie, des Finances et du Commerce extérieur.
Il estime « qu'on peut tout à fait atteindre ces objectifs sans austérité », tout en reconnaissant que plusieurs indicateurs, notamment ceux de la Banque de France, avaient « soulevé des questions ».
En effet, les calculs du gouvernement reposent sur une hypothèse de croissance de 0,5 % cette année, et de 1,7 % en 2013. Or la Banque de France, qui s'attendait jusque-là à une croissance nulle au deuxième trimestre, comme au premier, a revu ses prévisions à la baisse et table désormais sur un recul du produit intérieur brut de 0,1 %...
« Il faut faire les efforts utiles, nécessaires, a reconnu le ministre. Le projet de loi de finance rectificative [pour 2012] comportera essentiellement des recettes, une réforme fiscale, et le projet de loi de finance [pour 2013] sera calé à la fois sur ces prélèvements et sur des économies de dépenses ». A suivre !