Ce mardi 20 août sur France Inter, le ministre de l'Economie et des Finances a déclaré "être très sensible au ras-le-bol fiscal" ressentit par les Français et les entreprises françaises, en confirmant l'objectif de stabilisation des prélèvements obligatoires en 2015. "Je suis très sensible à ce ras-le-bol fiscal que je ressens de la part de nos concitoyens, qu'ils soient des ménages, des consommateurs, ou qu'ils soient des entreprises, et ça nous l'écoutons, a dit Pierre Moscovici. C'est la raison pour laquelle, dans le redressement nécessaire, nous inverserons les proportions par rapport à 2013 entre les économies qui doivent être prioritaires et les prélèvements obligatoires qui doivent être aussi peu importants, aussi faibles que possible", a-t-il ajouté.
"Justice sociale, fiscale et entre les types d'entreprises"
Sur France Inter, il a répété que l'effort de réduction du déficit public porterait l'an prochain à deux tiers sur les économies et un tiers sur les hausses des prélèvements, une proportion inversée par rapport à 2013. Sans donner de détail sur les arbitrages budgétaires pour l'an prochain, il a assuré qu'ils seraient rendus avec pour préoccupation "la justice fiscale, la justice sociale, la justice aussi entre les types d'entreprises".