La stupidité économique expliquée par le foot

Cropped Favicon Economi Matin.jpg
Par Time To Sign Off Publié le 24 juin 2014 à 5h08

En prenant l'exemple des penalty, le Business Insider nous explique l'irrationalité des décisions de politique économique. Assez génial.

Dans les compétitions de 1ère division, un tireur de penalty a 75% de chances de marquer un but. Bien, mais peut mieux faire.

Comment ? Si, au lieu de tirer sur les côtés, il vise au centre. Les statistiques sont formelles : le goal va plonger à 57% du côté opposé au pied avec lequel le tireur shoote, à 41% du même côté... et ne restera au centre que dans 2% des cas. Or, 83% des penalty sont tirés, non pas au centre, mais vers un des deux côtés du but ! Dingue, non ?

Pourquoi ? Parce que ne pas faire comme les autres équivaut à prendre un risque personnel énorme. Vous tirez selon les règles (vers les côtés) et votre but est arrêté : on ne vous reprochera pas grand chose. Vous tirez de manière hétérodoxe (au centre) et vous ne marquez pas : on ne vous pardonnera jamais !

Résultat ? Vous choisissez ce qui minimise les risques pour vous, en sachant parfaitement que la décision maximisant l'intérêt général (les chances de victoire de l'équipe) est différente de celle que vous prenez. On a rarement vu une explication aussi limpide des décisions de politique économique en France depuis 30 ans.

Pour lire plus d'articles inratables de l'actualité qui buzz,

rendez-vous sur le site de notre partenaire Time To Sign Off

Une réaction ? Laissez un commentaire

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre Newsletter gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.

Cropped Favicon Economi Matin.jpg

Time To Sign Off, c'est le mail qu'il faut lire tous les soirs en quittant le travail (ou sur le chemin du retour pour rentrer chez vous) afin d'animer vos dîners ou de briller le lendemain devant la machine à café ! 

Aucun commentaire à «La stupidité économique expliquée par le foot»

Laisser un commentaire

* Champs requis