Si la France va mieux pour notre grand phare du Palais qui a décidé de se représenter tant la soupe est bonne et la place douillette, malgré un bilan tout simplement calamiteux (et je reste sobre et pondéré dans mon jugement, car j’en connais au café de la Civette qui ont un langage quelque peu plus fleuri à propos de ceux qui nous dirigent), la réalité est bien évidemment tout autre.
D’ailleurs, si cela va mal en France, disons-le, c’est pire ailleurs et très rarement mieux, ce qui n’est pas une raison pour s’autocongratuler et nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
Pour notre « goinfrausaure à crête rose » de l’Élysée, la France va mieux, sauf les 14 000 chômeurs décédés…
En effet, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a émis une alerte en expliquant que de 10 000 à 14 000 décès par an seraient directement imputables au chômage en France et que cela constitue un phénomène “sous-évalué” par les pouvoirs publics…
Sans blague, pendant ce temps, notre troupeau de goinfrausaures à crête rose continue de s’empiffrer telles des charognes sur les cadavres d’un peuple passablement agacé (et là aussi je reste pondéré et remarquablement courtois, ne m’autorisant même pas quelques gâteries forcées ou quelques tirages d’élastiques de culottes un peu potaches mais tellement relaxants).
Moins « cocasses » (c’est de l’ironie et du second degré évidemment, et nous savons tous que les femmes concernées ne trouvent pas cela drôle du tout) que les simples « troussages de domestiques ou de simples collaboratrices » comme l’aurait dit un J.F Khan dans d’autres affaires politico-sexuelles, de “10 000 à 14 000 décès par an sont imputables au chômage en France par maladies chroniques, hypertension, rechute de cancer… et la mobilisation collective est quasi inexistante”, dénoncent les auteurs, citant une étude de l’Inserm.
“Des études internationales (…) font état d’un risque de surmortalité multiplié par trois, soit un effet comparable à celui du tabagisme”, poursuivent-ils. À ce sombre tableau de la France qui va mieux, il convient de rajouter les troubles suicidaires et les risques dépressifs…
Mais le goinfrausaure en chef (celui qui à la crête la plus grosse et la plus rose et la panse la plus repue) est très content de lui. Il dégouline de plaisir…
Il peut, il n’y a pas que la France qui va mieux.
Pour le Goinfrausaure à crête grise américain (oui Obama a les cheveux gris), les USA vont mieux…
Bon c’est vrai que le taux de suicide explose aux États-Unis puisqu’entre 1999 et 2014, il a augmenté de 24 % selon une étude des Centers for Disease Control and Prevention (CDC), la principale agence gouvernementale américaine de santé publique.
Ainsi en 2014, 42 773 personnes ont mis fin à leurs jours, contre 29 199 en 1999. On compte désormais 13 suicides pour 100 000 habitants, le chiffre le plus élevé depuis 1986.
Chez les 45-64 ans, la hausse est de 63 % du côté des femmes, 43 % du côté des hommes. Et elle touche toutes les tranches d’âge, excepté les 75 ans et plus. Même s’il reste bas, le nombre de suicides chez les filles de 10 à 14 ans a triplé entre 1999 et 2014, passant de 50 à 150…
Là encore, certains, peu nombreux, se goinfrent et profitent de façon assez insupportable de leur position, alors que pour l’immense majorité c’est la disette et morne plaine.
Pour les goinfrausaures (ils sont à crête rose là-bas aussi) portugais, le Portugal va mieux, mais le chômage monte aussi là-bas !
Enfin, pour terminer ce bien sombre tour d’horizon, cette dépêche de l’AFP nous apprend que le « taux de chômage au Portugal a poursuivi sa hausse au premier trimestre, à 12,4 % contre 12,2 % au trimestre précédent.
Bon comme vous le savez, il y a une reprise en Espagne (hahaha), en Italie (re-hahahahahaha) et au Portugal (attention aux côtes, re-re-hahahahahahahahaha).
J’espère qu’un énorme astéroïde va tomber sur la planète et permettre l’extinction des goinfrausaures à crête rose ou grise, car l’humanité ne pourra se remettre à progresser qu’une fois débarrassée de ces horribles prédateurs qui dominent la chaîne alimentaire.
En attendant, mes chers amis, préparez-vous, il est déjà trop tard !
Article écrit par Sannat pour Insolentiae