Le Produit intérieur brut (PIB) est en croissance de 0,5% au deuxième trimestre 2022 selon l’Institut national des statistiques et des études économiques (Insee).
Pas de récession
Au deuxième trimestre 2022, le PIB en volume rebondit de 0,5% après une perte de 0,2% au cours du premier trimestre de l’année. Ainsi, la récession n’aura pas lieu pour le moment. Pour qu’il y ait récession, il faut que le PIB chute pour deux trimestres consécutifs, or ça ne pourra pas être le cas en France avant la fin de l’année 2022 si cela arrive. Après avoir baissé de 1,2% au premier trimestre 2022, la consommation des ménages rebondit de 0,3%.
La consommation des ménages est portée par le domaine de l'hôtellerie-restauration, qui après une chute de 2,6% au premier trimestre 2022, grimpe de 13,4% au deuxième trimestre. « La contribution du commerce extérieur à l’évolution du PIB est positive ce trimestre : +0,3 point, après –0,1 au trimestre précédent », explique l’Institut national des statistiques et des études économiques (Insee) dans sa note parue mercredi 31 août 2022. La variation des stocks est également positive au second trimestre 2022 (0,1% après 0,4% au premier trimestre).
Recul du pouvoir d’achat des ménages
Selon l’Insee, le revenu disponible brut des ménages augmente de 0,8% au cours du deuxième trimestre 2022 après avoir chuté de 0,3% au trimestre précédent. Mais d’un autre côté, le déflateur de la consommation des ménages accélère passant de 1,4% au premier trimestre 2022 à 1,9% au deuxième. « Ainsi le pouvoir d’achat du revenu disponible brut des ménages se replie de nouveau ce trimestre (–1,1 % après –1,6 %) », explique l’Insee.
En outre, le taux d'épargne des ménages continue de diminuer. Après être passé de 17% à 16,7% entre fin 2021 et le premier trimestre 2022, il baisse à 15,5% au deuxième trimestre 2022. En effet, les dépenses de consommation en valeur des ménages augmentent de 2,2% alors que le revenu disponible brut n’augmente que de 0,8%. « Le taux d'épargne reste néanmoins légèrement au-dessus de son niveau moyen de 2019 (15,0 %) », note cependant l’institut.