Le PIB réel de la zone OCDE a légèrement ralenti à 0,7% au troisième trimestre de 2017, comparé à 0,8% au trimestre précédent, selon des estimations provisoires, du fait de la baisse des contributions de laconsommation privée (0,3 point de pourcentage, par rapport à 0,5 au trimestre précédent) et de l’investissement (0,1, comparé à 0,3).
La reconstitution des stocks et les exportations nettes, avec des contributions de 0,2 et 0,1 point de pourcentage respectivement, ont cependant atténué le ralentissement de la croissance globale du PIB. La contribution de la consommation des administrations publiques a été négligeable.
Les moteurs de la croissance du PIB ont été différents dans les Sept grandes économies.
Aux États-Unis, la croissance du PIB a été stable à 0,8%, reflétant une contribution plus faible de la consommation privée (0,4 point de pourcentage par rapport à 0,6 au trimestre précédent) qui a été compensée par des contributions supérieures de la reconstitution des stocks et de la consommation des administrations publiques (0,2 et 0,1 point de pourcentage respectivement, en hausse après 0,0 au trimestre précédent). Les contributions de l’investissement et des exportations nettes ont été stables (0,1 point de pourcentage chacun).
En Allemagne, la croissance du PIB a augmenté à 0,8 %, comparé à 0,6 % au trimestre précédent. La forte reprise des exportations nettes (contribuant 0,4 point de pourcentage, en hausse après moins 0,4 au trimestre précédent) et la contribution plus forte de la reconstitution des stocks (0,4 point de pourcentage après 0,2), ont été partiellement freinées par une contribution négative de la consommation privée (moins 0,1 point de pourcentage, en baisse par rapport à 0,5) et par une plus faible contribution de l’investissement (0,1, en baisse par rapport à 0,3).
Au Japon, la croissance du PIB a légèrement ralenti à 0,6%, comparé à 0,7% au trimestre précédent. Les exportations nettes et la reconstitution des stocks (contribuant 0,5 et 0,4 point de pourcentage respectivement, comparés à moins 0,2 et 0,0 au trimestre précédent) ont été les principaux moteurs de la croissance globale du PIB, mais ces effets ont été plus que contrebalancés par la forte chute de la consommation privée (moins 0,3 point de pourcentage, en baisse par rapport à 0,5).
La croissance du PIB a été stable en France (à 0,6%), reflétant un fort rebond de la reconstitution des stocks (0,5 point de pourcentage, en hausse par rapport à moins 0,4 au trimestre précédent) et une contribution plus importante de la consommation privée (0,3, en hausse après 0,1). Ces effets positifs ont été complétement neutralisés par une détérioration de la balance commerciale (moins 0,6 point de pourcentage, comparé à 0,6 point de pourcentage au trimestre précédent). Les contributions de l’investissement et de la consommation des administrations publiques n’ont pas varié.
Au Royaume-Uni, la croissance du PIB réel a augmenté faiblement à 0,4% (en hausse par rapport à 0,3 %) grâce aux contributions plus fortes de la consommation privée et de la reconstitution des stocks (0,3 et 0,1 point de pourcentage respectivement, en hausse par rapport à 0,1 et moins 0,4 au trimestre précédent).
En Italie, la croissance du PIB a faiblement progressé à 0,4 % (par rapport à 0,3%), reflétant principalement une hausse des contributions des exportations nettes (0,2 point de pourcentage, en hausse après moins 0,4) et de l’investissement (0,5 point de pourcentage, en hausse après 0,2). Ces effets ont été presque totalement neutralisés par le déstockage (moins 0,5 point de pourcentage, en baisse par rapport à 0,4 au trimestre précédent).
Au Canada, la croissance du PIB a ralenti à 0,4% au troisième trimestre de 2017 par rapport à 1,0% au trimestre précédent), suite à une forte détérioration de la balance commerciale (moins 0,8 point de pourcentage par rapport à moins 0,1) qui a été seulement en partie compensée par la reconstitution des stocks (0,3 point de pourcentage, en hausse par rapport à 0,0).