La croissance du PIB réel de la zone OCDE est restée inchangée, à 0,4%, au premier trimestre de 2016, reflétant une croissance stable de la consommation privée et de la consommation des administrations publiques, avec des contributions à la croissance du PIB de 0,3 et 0,1 point de pourcentage, respectivement. Les contributions de l’investissement, des exportations nettes et de la reconstitution des stocks ont été négligeables.
Parmi les Sept grandes économies, les évolutions du PIB ont été assez diversifiées, avec des contributions hétérogènes à la croissance économique.
Au Japon, la croissance du PIB a rebondi à 0,5% (par rapport à moins 0,4% au trimestre précédent) tirée vers le haut par la consommation privée (contribuant de 0,4 point de pourcentage, après une contribution nettement négative de moins 0,5 au trimestre précédent). La légère accélération des contributions de la consommation des administrations publiques et des exportations nettes (0,2 point de pourcentage chacun, par rapport à 0,1) a été contrebalancée par une baisse marginale de la contribution de l'investissement (moins 0,1 point de pourcentage, après une contribution négligeable) et par une reprise mais toujours négative de la contribution de la reconstitution des stocks (moins 0,1 point de pourcentage, après moins 0,2).
La croissance du PIB a nettement accéléré aussi au Canada (à 0,6%, après 0,1%), résultat d'une forte reprise de la contribution de l'investissement et de la reconstitution des stocks (moins 0,1 point de pourcentage chacun, après moins 0,4 et moins 0,3, respectivement), d’une contribution stable de la consommation privée (0,3 point de pourcentage), d’une augmentation marginale de la contribution de la consommation des administrations publiques (0,1 point de pourcentage, après une contribution négligeable) et d’une décélération marginale de la contribution des exportations nettes (0,4 point de pourcentage, après 0,5).
En Allemagne, la croissance du PIB a accéléré à 0,7% (après 0,3%), principalement en raison d'une contribution moins négative d’une balance commerciale qui s’améliore (moins 0,1 point de pourcentage, après moins 0,5). De plus, il y a eu une augmentation marginale de la contribution de l'investissement (0,4 point de pourcentage, après 0,3), une contribution stable de la consommation privée et de la reconstitution des stocks (0,2 et 0,1 point de pourcentage, respectivement) et une contribution légèrement en baisse de la consommation des administrations publiques (0,1 point de pourcentage, en baisse par rapport à 0,2).
En France, la croissance du PIB a accéléré à 0,6% (par rapport à 0,4% au trimestre précédent), résultat d'une forte accélération de la contribution de la consommation privée (0,6 point de pourcentage, contre une contribution négligeable au trimestre précédent), d’une contribution sensiblement moins négative des exportations nettes (moins 0,2 point de pourcentage, après moins 0,7), d’une légère augmentation de la contribution de l'investissement (0,3 point de pourcentage, après 0,2) et d’une contribution stable de la consommation des administrations publiques (à 0,1 point de pourcentage). Cette accélération a été partiellement freinée par une forte baisse de la contribution de la reconstitution des stocks (moins 0,2 point de pourcentage, en baisse par rapport à 0,6).
En Italie, la croissance du PIB a marginalement accéléré (à 0,3%, après 0,2%), en raison d'une forte amélioration de la contribution de la reconstitution des stocks (0,2 point de pourcentage, après moins 0,4) qui a contrebalancé la contribution négative des exportations nettes (moins 0,2 point de pourcentage, après 0,1), la baisse marginale des contributions de la consommation des administrations publiques et de l’investissement (qui ont enregistré des contributions négligeables, après 0,1 point de pourcentage chacun), et l'impact négligeable de la contribution de la consommation privée (qui est restée stable à 0,2 point de pourcentage).
Aux États-Unis, la croissance du PIB est restée inchangée à 0,3%. La contribution de la consommation privée a légèrement ralenti à 0,3 point de pourcentage (en baisse par rapport à 0,4), contrebalançant ainsi la faible accélération de la contribution de l'investissement (à 0,1 point de pourcentage). Les contributions de la consommation des administrations publiques et des exportations nettes ont été négligeables, alors que le déstockage a continué à tirer vers le bas la croissance de 0,1 point de pourcentage.
Au Royaume-Uni, la croissance du PIB a fortement ralenti à 0,4% (en baisse par rapport à 0,7%), où une détérioration de la balance commerciale (contribuant de moins 0,2 point de pourcentage, en baisse par rapport à 0,1 point de pourcentage au trimestre précédent) et une diminution de la contribution de la reconstitution des stocks (moins 0,2 point de pourcentage, après 0,3) ont tiré la croissance vers le bas. Ces effets n’ont été que légèrement compensés par une augmentation des contributions de la consommation privée et de l'investissement (0,5 et 0,1 point de pourcentage, respectivement, par rapport à 0,4 point de pourcentage et une contribution négligeable au trimestre précédent).