Après Deutsche Bank, c’est maintenant l’Italie vers laquelle il faut tourner notre regard. Voici quelques chiffres. Les banques italiennes pèsent environ 2 000 milliards d’euros.
Dans ces 2 000 milliards, elles ont 360 milliards de prêts douteux. Le supposé plan de sauvetage des banques pèse 40 milliards d’euros, neuf fois moins, donc. Elles détiennent aussi 200 milliards d’euros de dette obligataire du gouvernement italien. Ce sont des “actifs financiers” supposés très sûrs. L’Italie est endettée à hauteur de 133% de son PIB. Lorsqu’il a fallu “sauver” la Grèce, ce ratio était de 143%. Le populisme monte.
Dette souveraine : Ce noir tableau n’échappe plus aux investisseurs étrangers
Ce noir tableau n’échappe plus aux investisseurs étrangers qui sont très sensibles à ce dernier point. En effet, le populisme, de droite ou de gauche, est une force d’opposition au Deep State dont vous parle souvent Bill Bonner. En Europe, ce Deep State est entre autres incarné par Mario Draghi à la BCE.
Voici l’allure du bilan de la Banque centrale européenne. Le “bilan” est un terme pudique pour désigner la fausse monnaie créée sous forme de crédit par une banque centrale.
Dans ces conditions, les investisseurs étrangers fuient l’euro et vous ne devez pas vous étonner que les bourses européennes baissent plus que les bourses américaines. Derrière l’Italie, on trouve évidemment la France qui ne tient pas ses promesses budgétaires et dont les dépenses publiques augmentent en continu. Au lieu des économies prévues, les dépenses de l’Etat sont revues à la hausse de 6,8 milliards d’euros. Ces dernières annonces ont été noyées dans les remous du Brexit.
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