On le sait, le coût du transport est une vraie préoccupation pour beaucoup d’entre nous. Voici, à date, ce que l’on peut dire sur le sujet.
Le prix du carburant remonte
La voiture d’abord : après une chute vertigineuse des prix du baril de pétrole brut, le prix du carburant à la pompe s’est approché du seuil des 1 euro le litre pour le diesel tout au moins, puis, est remonté ces dernières semaines. Pour l’instant, rien ne dit que le prix du carburant pour automobiles risque de connaître une nouvelle flambée. Croisons les doigts.
Côté train, la SNCF vient de le promettre : aucune augmentation de prix, que ce soit pour les trains régionaux, les abonnements, que les TGV et Intercités, n’est prévue pour cette année. Malgré les énormes pertes de la compagnie à cause des grèves, puis du confinement, ce n’est pas cette année que les passagers en payeront la facture.
Un tournant pour l'aérien
L’avion, enfin : le secrétaire d’État aux Transports a dit la semaine dernière, avant la démission du gouvernement, que « les billets d’avion à 10 euros, ce n’était plus possible ». Le problème c’est que pour le transport aérien, nous sommes encore dans un marché concurrentiel, très concurrentiel même, où le pouvoir de l’État français est limité. Bien au contraire, il semble clair que les compagnies low-cost vont continuer à proposer des billets d’avion à 10, 20 ou 30 euros, pour des déplacements en Europe. Parce qu’elles le peuvent. Parce que les pays qui ont besoin du tourisme vont le favoriser. Parce que les règles européennes le permettent.
Et pour aller plus loin, et bien là encore, des compagnies, comme celles du Golfe, cassent les prix, et vont continuer à casser les prix. Aller à Bali aller-retour pour 400 euros, ou à New-York pour 300, cela devrait être encore possible pendant quelques années. En revanche, il y aura moins de vols, c’est une certitude, et aussi, moins de compagnies aériennes, certaines vont disparaître.