La crise est bien présente, c’est un fait. Le pouvoir d’achat des Français en prend d’ailleurs un coup. Pour autant, ces derniers ne souhaitent pas se priver de petits plaisirs, et demeurent économes et attentifs à leur budget.
Les Français ne semblent pas vouloir renoncer aux petits plaisirs de la vie, et pour cela, il gèrent au mieux leur budget.
84 % des Français consultent régulièrement leurs comptes bancaires
D’après une étude réalisée par BVA pour Cetelem, publiée mercredi 4 juin, plus de huit Français sur dix consulteraient régulièrement leurs comptes en banque. Mieux, près de la moitié d’entre eux (45 %) mettraient en place un budget détaillé poste par poste : alimentation, automobile, assurances etc… Enfin, 43 % des personnes interrogées mettraient régulièrement de l’argent de côté, afin de faire face aux petits imprévus de la vie, en plus de leur livret d’épargne.
57 % des sondés ne veulent pas réduire leur budget vacances
La tendance est donc à la maîtrise raisonnable du budget pour les Français. Pour autant, pas question de se priver, même en temps de crise. Ainsi, 54 % des sondés ne sont pas prêts à renoncer à un "petit plaisir" tel une sortie au restaurant, une soirée dans un bar, une visite culturelle etc… De plus, 57 % des personnes interrogées veulent, même en période de crise, préserver leur budget pour les congés d’été, à niveau égal par rapport à l’an dernier.
Conscients de la crise, les Français ne s'arrêtent pas de vivre pour autant
"Les Français ont un moral qui est faible, les enquêtes de l’Insee le montrent, comme c’est difficile, c’est une volonté qui est renforcée : on veut encore se faire des petits plaisirs accessibles, comme le restaurant ou partit en week-end" explique à ce propos Flavien Neuvy, économiste chez Cetelem. En clair, les Français sont conscients de la dureté des temps, mais démontrent qu’avec une bonne gestion financière personnelle, ils ne cessent pas de vivre en attendant que cela passe.
Fiche technique : Cette enquête a été réalisée du 24 février au 2 mars, sur Internet et selon la méthode des quotas auprès de 5 111 personnes.