Défiant toutes les prévisions, le nombre de créations d’entreprises est resté étonnamment élevé pendant, et surtout après le confinement, et la tendance ne se dément pas.
Pourquoi devenir micro-entrepreneur ?
À cela, il y a au moins une explication : l’engouement pour le statut de micro-entrepreneur, anciennement auto-entrepreneur, dont les plafonds de chiffres d’affaires ont été augmentés depuis deux ans. Ils sont désormais de 170.000 euros pour les activités commerciales, de restauration et d'hébergement, et de 70.000 euros pour les activités de service, donc, sans achat de marchandises.
Si je vous en parle aujourd’hui, c’est évidemment parce que le statut de micro-entrepreneur est à considérer par tous ceux qui risquent de perdre leur emploi dans les prochains mois, ou encore, qui ne parviendront pas à en décrocher un. Il existe en effet un dispositif d’aide méconnu appelé Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise, dont l’acronyme est Acre. Or, ce dispositif est très intéressant, puisqu’il est exonéré quasiment de toutes les cotisations sociales pour ceux qui en font la demande, pendant une durée de 12 mois.
Bénéficier de l'Acre
Mieux encore, vous pouvez bénéficier de l’Acre même si vous êtes indemnisé par Pôle Emploi, si vous touchez l’allocation de retour à l’emploi, ou encore l’allocation de solidarité spécifique. Bien entendu, l’aide à la création ou à la reprise d’une entreprise fonctionne également avec d’autres statuts d’entreprise, même quand on s’associe à d’autres pour créer ou reprendre, sous conditions toutefois.
Ce genre de dispositif permet réellement à une jeune entreprise de se lancer, en lui évitant de crouler sous le poids des charges et des cotisations. Attention en revanche : au bout d’un an, il faudra commencer à les payer.