Contre les effets néfastes du soleil sur la peau, il faut s’appliquer une crème solaire. Un réflexe que trop de Français oublient encore. Et lorsqu’on en met sur la peau des enfants, il faut aussi choisir le bon produit car certains contiennent des substances préoccupantes. Explications.
Se mettre de la crème solaire oui mais attention à la composition !
Selon un sondage récemment réalisé par la Fédération des entreprises de la beauté (FEBEA) en partenariat avec Opinionway, 1 Français sur 5 n’utilise aucune protection solaire. L'enquête révèle aussi que 28% des sondés n'en mettent que « parfois ». À la plage, 1 homme sur 4 n’en utilise jamais contre 1 femme sur 6.
Du côté des enfants, l’on est plus sérieux mais il y a malgré tout un souci avec les crèmes solaires. En effet, selon deux associations, Wecf France et Agir pour l’environnement, certaines de ces protections présentent des risques pour la santé des plus jeunes. Elles contiendraient des perturbateurs endocriniens et desnanoparticules telles que de l’homosalate, de l’octocrylène, du cyclypentasiloxane, du cyclohexasiloxane, ou encore du dioxyde de titane nanoparticulaire.
Des substances préoccupantes dans des crèmes solaires pour enfant
Pour en tirer de telles conclusions, les deux associations ont analysé 71 produits solaires pour enfants.Elles y ont décelé « 29 substances préoccupantes à des degrés divers ». À noter que parmi les produits les plus sévèrement notés, on retrouve des produits de marque Lancaster (Crème confort anti-sable Sun for Kids SPF 50+), Isdin Pediatrics (Transparent spray wet skin SPF 50+) et Mixa (Brume fine solaire peau sensible 50+ enfant).
Dans un communiqué, Wecf France et Agir pour l’environnement indiquent que « compte tenu du nombre de substances préoccupantes retrouvées dans les produits de protection solaire pour enfants, nous demandons la saisine de l'Anses pour évaluer le rapport bénéfice/risque entre la protection contre les effets néfastes du soleil et les risques engendrés par les substances préoccupantes ». Par conséquent, elles réclament « l'interdiction dans les produits pour enfants des ingrédients classés extrêmement préoccupants » ainsi qu’une « enquête de la DGCCRF et de l'ANSM portant sur le respect des obligations d'étiquetage des ingrédients nanoparticulaires dans les cosmétiques ».