Crédit : les clients s’estiment mal informés sur des aspects pourtant cruciaux

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Par Laure De Charette Modifié le 20 mars 2015 à 11h07
Cartecredit
26%Un ménage français sur quatre (26%) détient un crédit à la consommation (contre 34% en 2008).

Les sociétés de crédit font en tout cas mieux que les banques. C'est du moins ce qui ressort d'une enquête menée par Que Choisir. D'après elle, 81% des clients des sociétés de crédit (Cetelem, Sofinco, Banque Accord, Cofidis et Cofinoga) s’estiment globalement satisfaits, alors qu'ils n'étaient que 69% à accorder leur blanc-seing en matière de crédit aux banques, d'après une enquête également menée par Que Choisir en 2013.

Comment effectuer des remboursements anticipés ?

Mais tout n'est pas rose au pays du crédit, loin de là. Si la majorité des clients disent apprécier la manière dont le crédit leur a été présenté, et les informations qu’on leur a données sur sa durée, ils sont nombreux à juger très sévèrement plusieurs aspects.

Parmi eux, le manque d’information sur la question, pourtant cruciale, des possibilités de remboursement anticipé.

Quand la société y perd, c'est motus et bouche cousue

Il s'agit de versements ayant pour objectif de régler tout ou partie de la somme empruntée en avance sur le calendrier initial. Dans ce cas, les intérêts et frais liés à la durée restante ne sont pas dus. "L’organisme prêteur est donc perdant, explique Que Choisir. De là à imaginer que les organismes de prêt entretiennent un flou qui les arrange, il n’y a qu’un pas".

Dès lors, l’association s’interroge : "Les sociétés de crédit auraient-elles pour habitude de n’informer les emprunteurs que sur les sujets qui les arrangent ?".

Autre source de mécontentement des clients, le manque d’informations délivrées sur la modulation du prêt (pause, mensualités, etc.). Presque 1 personne sur 2 ressent un manque d’information à ce sujet.

Pourtant, la loi Lagarde, entrée en vigueur en 2011, obligeait les acteurs du secteur à mieux informer les consommateurs sur les caractéristiques du crédit.

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Journaliste depuis 2005, Laure de Charette a d'abord travaillé cinq ans au service France du quotidien 20 Minutes à Paris, tout en écrivant pour Economie Matin, déjà. Elle est ensuite partie vivre à Singapour en 2010, où elle était notamment correspondante du Nouvel Economiste et où elle couvrait l'actualité politique, économique, sociale -et même touristique !- de l'Asie. Depuis mi-2014, elle vit et travaille à Bratislava, en Slovaquie, d'où elle couvre l'actualité autrichienne et slovaque pour Ouest France et La Libre Belgique. Elle est aussi l'auteur de plusieurs livres, dont "Chine-Les nouveaux milliardaires rouges" (février 2013, Ed. L'Archipel) et "Gotha City-Enquête sur le pouvoir discret des aristos" (2010, Ed. du Moment). Elle a, à nouveau, rejoint l'équipe d'Economie Matin en 2012.

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