Crèche et service militaire. Retour sur l'actualité politique du lundi 30 novembre 2020.
Robert Ménard installe sa traditionnelle crèche de Noël
Le maire de Béziers, persiste et signe. Alors que le temps de l'Avent débute, Robert Ménard a annoncé par le biais du Journal du Biterrois, le magazine institutionnel de l'agglomération, qu'il y aurait bien une nouvelle crèche de Noël dans la cour de l'hôtel de ville. « malgré le virus, malgré les restrictions, la désormais légendaire crèche de l'hôtel de ville de Béziers sera là, et bien là, à partir du 4 décembre ». La journal précise que cette année la crèche aurait « un peu l'atmosphère de la garrigue des hauts cantons ».
Depuis 2014, le maire de Béziers affronte chaque année la justice et offre aux étudiants en droit de nombreux arrêts du Conseil d'État.
Jean-Luc Mélenchon souhaite le retour du service militaire
Une nouvelle fois candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon revient à la charge pour 2022 avec une mesure phare de son programme de 2017, renforcer l'État avec « une défense populaire passive et armée ».
Ainsi, le député des Bouches-du-Rhône souhaite le retour d'un service militaire obligatoire. Selon lui, ce nouveau service militaire permettrait de grandes avancées. « Cela changerait le regard de la population sur sa police et changerait les pratiques internes de celle-ci. Le racisme et la violence y reculeraient. Quand les enfants du peuple sont quelque part tout change ». Cependant, le chef des Insoumis n'est pas naïf et sait que ça position ne convient pas à tous. « Je ne suis pas certain que tous les Insoumis soient d'accord avec moi », a-t-il admis.
Yannick Jadot jette le doute sur une candidature sans primaire
Le leader des Verts, Yannick Jadot a jeté le doute sur une candidature sans primaire. Dans le Journal du Dimanche, l'élu a déclaré « Si la primaire écologiste devient une machine à perdre, je prendrai mes responsabilités ». Ainsi, pour beaucoup, cette déclaration signifie que le député européen se prépare à annoncer sa candidature à la présidentielle de 2022 sans passer par la case primaire.
Geoffroy Roux de Bézieux estime qu'il y a une « gueule de bois du télétravail »
Invité sur Europe 1, dimanche 29 novembre 2020, le patron du Medef a dressé le bilan du télétravail : « Il y a une sorte de gueule de bois du télétravail, des gens qui se sont dit 'je vais m'installer dans ma maison de campagne' ». Il rassure pourtant, les gens reviennent. Si Geoffroy Roux de Bézieux comprend l'importance du télétravail en temps de crise sanitaire, il insiste sur le fait qu'il ne peut être « l'avenir » du travail.
Le patron du Médef a tenu a rappeler qu' « environ 70% des postes ne sont pas télétravaillables ». De plus, les collaborateurs ont besoin de se voir pour travailler dans des conditions sereines.