Lors du marathon du vaccin contre le Covid-19, certains rencontrent des difficultés. Après le laboratoire Sanofi en décembre 2020, c’est au tour de l’Institut Pasteur de s’exprimer sur les difficultés rencontrées au sujet du vaccin contre le Covid-19. Il vient d’annoncer qu’il arrêtait le développement d’un de ses candidats vaccins. Explications.
Un vaccin contre le Covid-19 moins efficace qu’espéré
Le lundi 25 janvier 2020, l’Institut Pasteur a annoncé qu’il mettait fin au développement de son principal projet de vaccin contre le Covid-19. Raison : selon les premiers essais effectués, ce vaccin est moins efficace qu'espéré. La décision a été prise avec le groupe Merck, partenaire industriel de cette recherche. Pour rappel, en décembre 2020, c’est le laboratoire Sanofi qui annonçait qu’en raison de résultats moins bons qu'espéré, son vaccin ne serait prêt que fin 2021.
« Plusieurs programmes de recherche pour découvrir un vaccin contre le virus SARS-CoV-2, responsable de l’épidémie de Covid-19, ont été conduits. À la suite de résultats intermédiaires d’essai clinique de phase I, l’Institut Pasteur arrête le développement d’un de ses candidats vaccins, celui basé sur le virus du vaccin contre la rougeole », apprend-on dans un communiqué.
Les recherches sur d’autres candidats vaccins continuent
« Dans ces études de première administration chez l’homme, le candidat vaccin a été bien toléré, mais les réponses immunitaires induites se sont avérées inférieures à celles observées chez les personnes guéries d'une infection naturelle ainsi qu’à celles observées avec les vaccins autorisés contre le SARS-CoV-2/Covid-19 », explique l’Institut Pasteur.
Si l’Institut a annoncé qu’il mettait fin à ce projet de vaccin, cela ne signifie pas pour autant qu’il lâche complètement l’affaire et abandonne toute recherche. Il poursuit deux autres candidats vaccins reposant sur des méthodologies différentes. « Le premier, administrable par voie nasale, est développé avec la société de biotechnologie TheraVectys, issue de l'Institut Pasteur et spécialisée dans la mise au point de vaccins. Le second est un candidat vaccin à ADN. Ces 2 candidats sont aujourd’hui en phase préclinique ».