Lors de son allocution, mardi 24 novembre 2020, Emmanuel Macron a laissé entendre que les Français pourraient se faire vacciner dès la fin du mois de décembre 2020. Cependant, la vaccination ne sera pas obligatoire.
Une vaccination possible dès la fin du mois de décembre
C'est la première fois que l'exécutif abordait le sujet de la vaccination contre le Covid-19. Mardi 24 novembre, lors de son sixième discours aux Français depuis le début de la crise, Emmanuel Macron a annoncé que la vaccination contre le Covid-19 serait possible dès la fin du mois de décembre avant d'ajouter « Je ne rendrai pas la vaccination obligatoire ». Dès le début du mois de novembre la Haute Autorité de la Santé avait jugé que l'obligation de se faire vacciner serait « inopportune ».
La Commission européenne qui gère pour les États membres la commande des différents vaccins a jusqu'ici commandé auprès de six laboratoires, parmi lesquels Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca qui ont déjà annoncé leur vaccin, un total de plus d'1,9 milliard de doses. Ces doses seront ensuite réparties entre les différents États membres en fonction de la densité de leur population.
Un vaccin qui fait couler beaucoup d'encre
Durant son allocution, Emmanuel Macron a également évoqué l'organisation de cette campagne de vaccination qui prévoit un accès au vaccin priorisé pour les personnes fragiles. « nous commencerons vraisemblablement (…) par vacciner les personnes les plus fragiles et donc les plus âgées ». En plus de ces informations, le président a ouvert la voie à un isolement plus strict des personnes contaminées « Je souhaite que le gouvernement et le Parlement prévoient les conditions pour s'assurer de l'isolement des personnes contaminées, y compris de manière plus contraignante ».
De nombreuses théories gravitent autour des différents vaccins déjà annoncés. Notamment ceux utilisant l'ARN un dérivée de l'ADN. Certaines théories complotistes voient dans cette nouvelle technologie du vaccin, une façon d'injecter de la fibre 5G par exemple ou des émetteurs pour mieux surveiller les populations. Une étude menée par First Draft et publiée le 12 novembre estime que « Quand les gens ne peuvent avoir accès facilement à une information fiable sur les vaccins et quand la défiance envers les personnes et institutions liées aux vaccins est importante, la désinformation vient très rapidement remplir ce vide » .