Vous avez sans doute entendu parler de ces vacanciers qui ont vu leur réservation dans un gîte, un camping ou un hotel annulée, parce qu’ils venaient d’une région un peu plus touchée par le coronavirus que les autres.
Des vacanciers indésirables
Des vacanciers venant de certaines régions plus touchées par le coronavirus comme la Mayenne ne sont pas les bienvenus dans certains gîtes et hébergements de France. Probablement du fait de la reprise de l'épidémie, certains ont vu leur séjour tout simplement annulé.
Et vous avez sûrement aussi entendu dire que ces annulations, ou refus de vente, étaient illégaux. Tout cela est parfaitement exact, sauf qu’il y a toujours le problème de la preuve. Oui, pour pouvoir contester quelque chose, et faire constater que c’est illégal, obtenir éventuellement une réparation du préjudice encore faut-il pouvoir prouver ce qu'il s’est passé.
Obtenez un écrit
Retenez donc bien ce conseil : tout ce qu'il se dit à l’oral, au téléphone, ou de visu, est difficile à prouver plus tard, même avec un témoin. À l’inverse, toute trace écrite, par mail, par SMS ou même via une messagerie de type What’sApp, peut vous servir de preuve, ou au moins, de commencement de preuve.
Conséquence logique : pensez, même quand tout se passe bien, à confirmer par écrit tout ce qu'il s’est dit à l’oral. Et bien sûr, à vous faire confirmer par écrit par les tiers, ce qu’ils vous disent, ou vous demandent, à l’oral. Il existe même un adage célèbre pour résumer cela : "Les paroles s’envolent, les écrits restent".