Covid-19 : des vacanciers originaires d’une région plus touchée refoulés

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 24 juillet 2020 à 16h28
Camping Coronavirus Vacanciers
@pixabay - © Economie Matin

Vous avez sans doute entendu parler de ces vacanciers qui ont vu leur réservation dans un gîte, un camping ou un hotel annulée, parce qu’ils venaient d’une région un peu plus touchée par le coronavirus que les autres.

Des vacanciers indésirables

Des vacanciers venant de certaines régions plus touchées par le coronavirus comme la Mayenne ne sont pas les bienvenus dans certains gîtes et hébergements de France. Probablement du fait de la reprise de l'épidémie, certains ont vu leur séjour tout simplement annulé.

Et vous avez sûrement aussi entendu dire que ces annulations, ou refus de vente, étaient illégaux. Tout cela est parfaitement exact, sauf qu’il y a toujours le problème de la preuve. Oui, pour pouvoir contester quelque chose, et faire constater que c’est illégal, obtenir éventuellement une réparation du préjudice encore faut-il pouvoir prouver ce qu'il s’est passé.

Obtenez un écrit

Retenez donc bien ce conseil : tout ce qu'il se dit à l’oral, au téléphone, ou de visu, est difficile à prouver plus tard, même avec un témoin. À l’inverse, toute trace écrite, par mail, par SMS ou même via une messagerie de type What’sApp, peut vous servir de preuve, ou au moins, de commencement de preuve.

Conséquence logique : pensez, même quand tout se passe bien, à confirmer par écrit tout ce qu'il s’est dit à l’oral. Et bien sûr, à vous faire confirmer par écrit par les tiers, ce qu’ils vous disent, ou vous demandent, à l’oral. Il existe même un adage célèbre pour résumer cela : "Les paroles s’envolent, les écrits restent".

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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