Hong Kong, Tokyo et Singapour viennent d’être couronnés villes les plus chères pour les expatriés par le cabinet Mercer, qui vient de publier l’édition 2019 de son célèbre classement.
Paris se classe 47e, loin derrière Londres (23e)
Partir vivre dans l’une des mégapoles d’Asie risque de s’avérer onéreux. Dans l’édition 2019 du palmarès des villes les plus chères pour les expatriés établi par le cabinet Mercer (209 grandes villes à travers le monde analysées), 8 des 10 premières places reviennent à des villes situées en Asie. Il s’agit de Hong Kong (1er), Tokyo (2e), Singapour (3e), Séoul (4e), Shanghai (6e), Achgabat (7e), Pékin (8e) et Shenzhen (10e). Dans ce Top 10, les deux seules villes non-asiatiques sont Zurich (5e) et New York (9e).
Quant au continent européen, outre Zurich (5e), le Top 50 inclut Bern (12e), Genève (13e), Copenhague (20e), Londres (23e) et Paris (47e). La capitale française est d’ailleurs pas mal descendue dans le classement, passant de la 34e à la 47e place en l’espace d’un an.
Le coût relatif de la vie a baissé dans nombre de villes européennes et américaines
Parmi les autres villes qui ont reculé dans le classement, comparé à l’édition 2018, on notera Luanda (passant de la 6e place à la 26e), Vienne (39e –> 51e), Helsinki (53e –> 65e), Munich (57e –> 67e), Saint-Pétersbourg (49e –> 75e), Bruxelles (67e –> 77e), Barcelone (79e –> 91e) et Dusseldorf (82e –> 92e). D’autres villes ont au contraire fait une percée spectaculaire, comme Achgabat (43e –> 7e), San Francisco (28e –> 16e), Los Angeles (35e –> 18e), Kinshasa (37e –> 22e), Lagos (42e –> 25e) et Chicago (51e –> 37e), Washington (56e –> 42e), Boston (70e –> 49e), Atlanta (95e –> 69e) et Minneapolis (102e –> 78e).
Pour établir ce classement, Mercer a mesuré le coût (exprimé en dollars) de 200 produits et services courants dans chacune des villes étudiées. Tout a été passé à la loupe : logement, transports, alimentation, vêtements, produits ménagers et loisirs. La mobilité de telle ou telle ville dans le classement d’une année sur l’autre peut s’expliquer par des fluctuations de devises, par l’inflation des prix des produits et services et par la volatilité des prix de l’immobilier.