La Grèce est déjà sortie de l’Euro disent certains commentateurs (voir sur le site la tribune d’Eric Verhaeghe). Pour les chefs d’Etat français et allemands, elle restera dans l’Eurozone. François Baroin, lui, ne peut s’empêcher de faire des estimations. L’addition est salée : environ 50 milliards d’euros.
Avec plus de précisions, Eric Dor, le directeur de l’IESEG School of Management, quantifie la sortie de la Grèce à 66,4 milliards d’euros. Cet économiste a mesuré les coûts directs auxquels la France serait exposée en prenant pour hypothèse que l’Etat grec réintroduirait sa monnaie nationale, la drachme, et ne pouvant plus payer ses dettes libellées en euro.
Pour l’Allemagne en revanche, la facture serait, selon lui, beaucoup plus élevée, soit 76,6 milliards d’euros. On est loin des 300 milliards d’euros que perdrait l’ensemble des institutions européennes, selon l’agence de notation Fitch.