Les premiers chiffres de la grève sont tombés et ce n'est guère rassurant pour la SNCF alors que le conflit social ne semble pas prêt de s'apaiser. Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a annoncé que, jusqu'à aujourd'hui, la grève a coûté 80 millions d'euros au groupe. Plus, naturellement, tout le coût économique lié aux désagréments des voyageurs et à l'image de la France.
La grève SNCF continue mais la mobilisation est moins forte
Pour Guillaume Pepy, interrogé sur RMC, la situation n'est pas si dramatique que ça : « 80% des cheminots travaillent aujourd'hui. On parle beaucoup des grévistes, on parle très peu de ceux qui sont mobilisés aujourd'hui pour servir les clients » ce qui fait tout de même un cheminot sur cinq en grève contre la réforme du système ferroviaire.
D'ailleurs, il se pourrait que la grève continue, Manuel Valls ayant formellement annoncé qu'elle ne serait pas reportée. Le début des discussions à ce sujet est prévu pour mardi 17 juin 2014 à l'Assemblée Nationale.
Un coût important pour la SNCF
Economiquement parlant, cette grève est un coût pour la SNCF que Guillaume Pepy estime déjà à « 80 millions d'euros ». Rien qu'en recettes, le manque à gagner pour le groupe est entre « 40 et 50 millions d'euros », mais ce n'est pas tout.
En plus de ce manque à gagner il faut compter sur l'indemnisation des abonnés à la suite de cette grève, une indemnisation qui commencera dès le mois prochain, en juillet 2014 :
« Il y aura une réduction de 20% sur le prix du coupon mensuel. Et si par malheur, la grève continuait, Elle passerait à 33%, soit un tiers de réduction du prix du billet ».