Les étudiants français sont loin d'être tous logés à la même enseigne. Alors que la qualité des facultés est sensiblement la même partout en France, certaines villes peuvent devenir de véritables casse-têtes lorsqu'il s'agit de gérer son budget mensuel. D'autres, au contraire, s'avèrent être bon marché. L'Unef a publié mardi 16 août 2016 le classement des villes les plus chères et les moins chères où faire ses études en 2016.
Malheureusement, les choix des lycéens ont déjà été faits depuis belle lurette et les places attribuées par les académies et les établissements.
Paris encore en tête des villes les plus chères de France
Loyers, coût de la vie, études... la Capitale ne cesse d'aligner les records en termes de coûts de la vie. Selon le classement de l'Unef, pour faire ses études dans la Ville des Lumières il faut débourser la coquette somme de 1156 euros par mois, ce qui comprend le loyer (parmi les plus chers de France malgré la Loi ALUR et le plafonnement mis en place par le gouvernement) ainsi que les diverses dépensent mensuelles courantes. L'Unef a même mis en évidence que sur le territoire le coût des études a augmenté de 1,23 % entre 2015 et 2016 dans la même étude.
Ainsi, Paris se place en tête du classement suivie par Créteil (où vivre coûte 1035 euros par mois à un étudiant) et Nanterre (1024 euros par mois). A l'Inverse, c'est à Limoges où els études sont les moins chères, presque la moitié qu'à Paris : 655 euros par mois. Poitiers (658 euros par mois) et Brest (661 euros par mois) closent le classement des trois villes les moins chères de France où étudier.
Même niveau transports les inégalités sont de mise
L'Unef pointe également dans cette étude le coût des transports, fondamentaux pour un étudiant qui ne peut faire l'impasse sur un abonnement à l'année. Malgré les tarifs mis en place par les diverses municipalités, les différences sont énormes.
Il faut compter 341 euros par an pour un abonnement en Ile-de-France où le tarif unique a remplacé la tarification par zones (non sans encombre et problèmes de budget) et, par exemple, 310 euros par an à Lyon. A Toulouse, par contre, l'abonnement annuel ne reviendrait qu'à 100 euros par an, soit trois fois moins que la Capitale.