Le ministre de l'Éducation nationale souhaitait que l'éducation des petits Français ne soit pas freinée par la pandémie, mais les bugs et les piratages ont largement entaché le souhait de Jean-Michel Blanquer et le premier jour des cours à distance.
Des cours à distances pour les écoliers de France
Le président de la République avait annoncé que la semaine du 5 au 11 avril serait une semaine de cours à distance pour l'ensemble des écoliers de France; mai les réseaux saturés, le manque de matériel, les bugs et piratages ont mis à mal cette volonté de continuité scolaire. Quatre jours de cours avant les vacances de printemps qui commencent bien mal.
Sur les réseaux sociaux, enseignants, parents et élèves ont partagé leurs déconvenues et leurs tracas face à cette première journée de cours à distance et comme pour le premier confinement, les complications se sont multipliées. Impossibilité de se connecter à la plate-forme de cours en ligne notamment. Sur Pronote, beaucoup ont vu le message d'erreur s'afficher : « À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles… Pour permettre à chacun d'accéder à son réseau éducatif dans de bonnes conditions, nous avons limité le temps des sessions et instauré une logique de quota. Quand le nombre d'utilisateurs maximum est atteint, il vous faut patienter pour y accéder à votre tour. Désolé pour cette contrainte, revenez et essayer à nouveau d'ici quelques minutes ».
Réseau saturé, manque de matériel, bug ….
Une situation qui a provoqué la colère des enseignants, le syndicat Sud éducation s'indigne dans un communiqué : « Avec 12 millions d'élèves et 1,2 million de personnels, on pourrait imaginer que la 6e économie mondiale pourrait déployer des solutions numériques à la hauteur. Force est de constater le retard criant de l'Éducation nationale dans ce domaine. Un an, c'était sûrement trop court pour préparer le #distanciel et la #ContinuitePedagogique ».
Le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer a évoqué dans la journée, une « très forte attaque informatique » contre « Ma Classe à la maison » du Cned, cette dernière « apparemment venue de l'étranger ».