Une banque britannique prévoit un baril de pétrole à… 10 dollars

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Publié le 13 janvier 2016 à 8h08
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@shutter - © Economie Matin
25 DOLLARSLe pétrole pourrait baisser à 25 dollars le baril dès mars 2016... si ce n'est moins.

Les automobilistes vont être ravis, les compagnies pétrolières beaucoup moins : les prévisions des analystes qui s'attendent à ce que le baril de pétrole continue sa chute entamée en 2014 se multiplient. Et si mardi 12 janvier 2015 le baril de pétrole a baissé très rapidement sous les 30 dollars (29,93 dollars très exactement), ce mercredi 13 janvier 2016 une nouvelle estimation s'attend à le voir perdre encore deux tiers de sa valeur.

Standard Chartered prévient : le baril pourrait encore chuter

Morgan Stanley, mais également Goldman Sachs, ont déjà annoncé que le pétrole pouvait chuter sous la barre des 30 dollars et atteindre 25 voire 20 dollars le baril. Une partie de cette prévision s'est déjà réalisée.

Mais c'est la première fois qu'une banque prévient que le baril de pétrole pourrait chuter encore plus bas. Selon Standard Chartered le baril de pétrole pourrait descendre à des niveaux jamais vu depuis 1998 : 10 dollars le baril, soit 9,2 euros.

La faute ? Au marché et aux traders. Selon la banque il n'y a aujourd'hui "aucune raison fondamentale pour que les prix du pétrole soient en baisse". Cette baisse est uniquement liée "aux flux financiers causés par les fluctuations des autres valeurs".

25 dollars le baril en mars... et pas de réunion de l'OPEP

Le baril de pétrole est donc parti pour baisser, peut-être même plus que ce qui était craint par le secteur. Surtout en ce début d'année 2016 avec, notamment, l'arrivée sur le marché du pétrole iranien dont l'embargo à l'export a été levé. Fereidun Desharki, PDG du cabinet d'analyse Facts Global Energy (FGE), s'attend à ce que le pétrole chute à 25 dollars le baril en mars. L'Iran aura alors entamé une augmentation de sa production pour exporter l'or noir.

De son côté, l'OPEP ne semble pas vouloir bouger : l'Arabie Saoudite maintien ses positions et refuse de réduire la production de brut. Aucune réunion d'urgence n'est annoncée tandis que la dernière, tenue en décembre 2015, s'est conclue sans qu'une solution ne soit trouvée.

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Paolo Garoscio

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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