Si au Brésil, l'organisation de la Coupe du monde de football a provoqué des manifestations monstre, la contestation devrait être beaucoup plus mesurée au Qatar… voire inexistante. Le richissime petit pays, qui n'a aucun problème de fin de mois, compte investir la bagatelle de 200 milliards de dollars pour le Mondial 2022 !
Le cabinet Deloitte a calculé que le Qatar dépensera sur les dix prochaines années l'équivalent de 156 milliards d'euros pour les équipements sportifs -dont les stades-, mais aussi les infrastructures de transport qui devront être construites dans les cinq prochaines années. Ce seul poste, qui compte les routes, les métros et les aéroports, représente à lui seul 140 millions de dollars.
Parmi les budgets les plus importants, les structures hôtelières vont compter pour une vingtaine de milliards de dollars. Le Qatar affiche une augmentation annuelle de 15% de sa fréquentation touristique. Ce sont 400.000 visiteurs que le pays attend pour la Coupe du monde, dont on ignore encore si elle aura lieu en été ou en hiver. L'étude précise enfin que seul 13% des marchés ont été passés : les entreprises qui voudraient une part de ce gros gâteau ont tout intérêt à s'y intéresser.