Face au succès massif du Coup de pouce vélo et à la crise économique qui s’annonce, le gouvernement a suivi l’appel des professionnels du secteur pour prolonger cette aide. De quoi permettre de pérenniser, peut-être, une partie des milliers d’emplois qui ont été créés grâce à lui… Tout en incitant à prendre le vélo plutôt que la voiture pour ses déplacements.
Le Coup de pouce vélo : késako ?
Le Coup de pouce vélo a été lancé en mai 2020 par le gouvernement : à la sortie du confinement du printemps, et avec les beaux jours qui arrivaient, le gouvernement espérait faire en sorte que les Français préfèrent le vélo aux transports en commun ou à la voiture. Double objectif : contrôler la pandémie de Covid-19 et inciter à de nouvelles manières de se déplacer plus écologiques.
Le succès a été au rendez-vous : malgré un montant minimum, à peine 50 euros destinés à la réparation d’un vélo, ce sont plus d’un million de bicyclettes qui ont été réparées, soit un budget de plus de 50 millions d’euros. Une aubaine pour le secteur qui a pu embaucher.
Mais le Coup de pouce vélo avait été prévu comme une mesure temporaire et devait se terminer le 31 décembre 2020 ; les professionnels sont donc montés au créneau et ont obtenu, le 30 novembre 2020, une prolongation de cette aide. Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a annoncé que l’aide sera prolongée jusqu’au 31 mars 2020… pour l’instant.
Un label « Employeur pro-vélo »
Autre annonce faite par la ministre, la création d’un label pour les entreprises dans le cadre d’une démarche RSE : le label « Employeur pro-vélo ». Ce label sera lancé pour une durée de trois ans aux employeurs qui proposent « des solutions vélo (vélos de services, de fonctions, incitations financières) et des services (réparation, formations, événements, etc.) à leurs collaborateurs » et qui encouragent « leurs clients, leurs publics et leurs fournisseurs à utiliser la bicyclette comme mode de transport ».
Nouvelles places de vélo, aides pour les salariés… le label espère, en trois ans, donner le statut d’employeur pro-vélo à 4.000 entreprises et 500.000 salariés.