Les deux plus gros pollueurs mondiaux : la Chine et les États-Unis ont annoncé la ratification de l’accord de la COP 21. Les promesses sont là, mais les pays sont-ils en mesurent de les respecter ?
L’engagement de la Chine suffira-t-il à limiter la pollution ?
La nouvelle est tombée ce samedi 3 septembre. Les engagements sont là, mais les efforts à fournir vont être colossaux notamment pour la Chine. Même si le pays est leader en matière d’investissement dans le solaire, près de 70 % de l’électricité nationale est produite à partir de centrales à charbon. Le nombre de ces dernières doit même augmenter puisqu’en 2015, la Chine a approuvé la construction de 150 nouvelles centrales. Le journal britannique conservateur, The Daily Telegraph, a même publié ses doutes : « elle (la Chine) projette que sa croissance économique produira une montée de 50 % des émissions de CO2 d’ici 2030 ».
S’engager dans la COP 21 pour éviter une marche arrière
La Chine et les États-Unis représentent 38 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ce qui justifie leur titre de plus gros pollueurs mondiaux. La ratification de l’accord était inespérée. A quelques heures de l’ouverture du G20 à Hangzhou, en Chine, le président des États-Unis, Barack Obama et son homologie chinois, Xi Jinping ont annoncé leurs engagements dans l’accord historique.
La ratification américaine sécurise les promesses faites en décembre 2015 à l’occasion de la COP21. Le futur occupant de la Maison blanche aura potentiellement plus de difficultés pour revenir sur ce qui a été signé. C’était la volonté du candidat, Donald Trump pendant sa campagne.
Environnement : objectif 2°C
Les deux géants de la pollution rejoignent les autre pays signataires. Ils sont seulement 24 à ce jour. L’objectif pour une réelle mise en vigueur de la COP 21 est de réunir au moins 55 pays représentant au moins 55 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Le 12 décembre 2015, ils étaient 180 à approuver l’accord mondial au Bourget, en France. Globalement, ce dernier doit permettre de limiter la hausse des températures à 2°C, voire 1,5°C.