La lutte contre la contrefaçon de produits cible de plus en plus la Chine, où la fabrication est importante. Les Etats-Unis disposent même d’une liste, depuis 2011, des marketplaces et marchés physiques où les contrefaçons sont vendues… afin de prévenir les clients mais aussi de permettre aux marques de mieux cibler leurs actions. AliExpress et Wechat y font leur entrée.
La FTC publie la nouvelle liste des marchés de la contrefaçon
Jeudi 16 février 2022, l’Office américain du Commerce (Office of the U.S. Trade Representative) a publié son édition 2021 de sa liste des marchés reconnus pour contrefaçon et piratage. Une liste lancée en 2011 et qui compte désormais 42 marketplaces d’Internet et 35 marchés physiques. Ils y sont listés car considérés comme participant voire facilitant le piratage et la contrefaçon.
On y retrouve, sans surprise, des sites de piratage ou permettant d’héberger des fichiers piratés, comme 1337x, 1fichier ou encore ThePirateBay, PopcornTime et Rarbg, mais ce n’est pas tout. Sci-Hub, connu pour donner un accès gratuit à des articles scientifiques payants, y est listé. La lsite complète est disponible sur le site officiel du gouvernement américain : https://ustr.gov/sites/default/files/IssueAreas/IP/2021%20Notorious%20Markets%20List.pdf
AliExpress et WeChat : les nouveaux venus
En 2021, les deux principales nouveautés de cette liste de « name and shame » sont AliExpress, propriété de l’Amazon chinois AliBaba, et WeChat, propriété du géant des télécommunications chinois Tencent. Si le deuxième est moins connu en France, AliExpress est un ajout important pour les consommateurs français.
La marketplace, véritable fourre-tout, a lancé une campagne publicitaire massive à la télévision française en 2021, afin de capter plus de clients. Si sur celle-ci des vendeurs honnêtes commercialisent de véritables produits, les internautes doivent faire attention à ce qu’ils y achètent, le risque de contrefaçon y étant, selon les autorités américaines, important.
Grand absent de la liste, ce qui pourrait étonner le public français : Wish.com. L’application est la cible de sanctions en France, le gouvernement ayant demandé son déréférencement au moteur de recherche Google. Un déréférencement purement formel : Wish n’est qu’une application, et celle-ci peut encore se trouver sur le PlayStore de Google.