Si l'électrique est l'avenir des transports (ou au moins une partie de la solution), il est encore bien difficile pour une entreprise de gagner de l'argent avec ce type de véhicules.
En témoigne le constructeur DesignLine, une société américaine basée en Caroline du Nord, qui a fait faillite en août dernier et fermé ses portes dans la foulée. Cette banqueroute frappe non seulement les salariés mis à pied, mais également les clients de l'entreprise. La ville de Laval, au nord de Montréal, testait ainsi un bus électrique de DesignLigne, acheté en début d'année pour 1 million de dollars.
Malgré la fermeture du constructeur, la STL (Société des transports de Laval) n'en poursuit pas moins ses essais avec ce véhicule. La ville reçoit ainsi toujours du support de la société, qui n'a donc pas complètement mis la clé sous la porte. Et les informations tirées par ce test grandeur nature peuvent éventuellement servir à un autre constructeur, souligne t-on à la STL. De plus, étant donné que le bus est désormais la propriété de la régie des transports, autant l'utiliser, ce d'autant que les citoyens se sont appropriés l'autobus.