Malgré le début de la fin de la crise économique dans le monde, dont les effets sont encore très visibles, le budget "garde-robe" des Françaises sera de nouveau en baisse cette fin d'année 2015 selon Le Figaro qui a pu consulter le baromètre Odoxa de la marque Camaïeu. Les Françaises ne vont pas acheter "moins" mais plutôt "moins cher" : elles sont de plus en plus à l'affût des bonnes affaires.
Les promotions sont de plus en plus recherchées
Alors que les budgets des ménages ne sont pas au beau fixe et que le chômage progresse en France, le moindre petit euro de pris est déjà ça de gagné. C'est l'optique dans laquelle les Françaises vont réaliser leurs achats pour la période hivernale selon le baromètre Odoxa de Camaïeu relayé par le journal Le Figaro.
Avec un budget moyen de 214 euros pour la période hivernale, mais des prix en moyenne plus chers pour les vêtements d'hiver que les vêtements d'été, les Françaises optent de plus en plus pour des achats en période de promotions. Les ventes bondiront donc lors des soldes qui commencent en janvier 2016.
Désormais ce sont 80% des acheteuses qui attendent les soldes pour faire leurs achats... un problème pour les enseignes.
Le rapport qualité-prix plébiscité
Selon le baromètre de Camaïeu, c'est simple : loin devant l'accueil du magasin, déclencheur d'achat pour 80% des interrogées, ce sont les prix (97%) et le rapport qualité-prix (98%) qui vont faire basculer un potentiel acheteur en acheteur.
Annick Cala, directrice de l'offre de camaïeu interrogée par le Figaro, estime même que les promotions sont "un cercle vicieux dont il est difficile de sortir" : "Les clientes sont habituées aux réductions de prix et achètent donc de moins en moins en dehors de ces périodes."
Entre un budget en baisse, les attentats de Paris qui ont fait chuter la fréquentation des magasins et un budget de plus en plus serré, les enseignes de prêt-à-porter vont se mener une guerre sans merci pour attirer le moindre client. Promotions et offres seront donc de mise pour le plus grand plaisir des Françaises toujours autant friandes de shopping : 10% de leur budget mensuel y passe... et 5 heures de leur temps hebdomadaire.