Avant le séminaire de demain sur le rapport Gallois, nous souhaitons connaître la posture du gouvernement.
Défendra-t-il la France qui entreprend en tenant compte des recommandations de toutes les instances représentatives ou continuera-t-il dans la lancée de ses discours convenus sur les plateaux de télé et qui assomment les chefs d’entreprise ? Le gouvernement tient en sa possession, une invitation à regarder le réel en face et prendre les mesures courageuses qui s’imposent.
Mais il ne faudrait pas rompre son influence positive en enterrant d’emblée les propositions symboliques qui y sont gravées. Le Président Hollande a indiqué qu’il n’y a pas de formule magique et de réponse miracle pour remédier au problème de compétitivité de nos entreprises, mais l’idéologie politique et électoraliste n’est pas non plus un sortilège vertueux.
J’espère que le séminaire gouvernemental ne se limitera pas à la validation de mesures consensuelles mais qu’il aura bien le courage de s’attaquer à la question du coût du travail en annonçant notamment une baisse massive des charges salariales et patronales à hauteur de 30 milliards.
Au nom de la France, pour assurer l'avenir économique et la pérennité de nos entreprises, il faut espérer que les dispositifs en faveur des PME seront pérennisés dans le temps et qu’une politique industrielle en faveur des filières, fortement soumise à la concurrence internationale, sera bien mise en œuvre.