On le sait, entre autres batailles que le gouvernement va devoir mener dans les prochains mois, il y a celle, cruciale, de l’emploi.
Dynamiser les emplois jeunes
Et en particulier de l’emploi des jeunes : ils seront 700 000 à chercher du boulot à partir de septembre prochain, une fois les vacances passées. Comment faire ? Les recettes ne sont ni nombreuses, ni nouvelles, car elles ont déjà été dégainées plusieurs fois dans le passé. Il s’agit bien sûr de créer un effet d’aubaine : rendre l’embauche d’un jeune, pour un premier emploi, intéressante financièrement pour l’employeur, pour ne pas dire, inratable.
On a ainsi beaucoup joué dans le passé sur les cotisations sociales, mais le problème, c’est qu’aujourd’hui, avec les réductions dites “Fillon” sur les bas salaires, elles ne sont déjà plus très élevées.
Le plan d'Emmanuel Macron
Le chef de l’Etat a pourtant annoncé un dispositif exceptionnel d'exonération des jeunes, jusqu’à 1,6 smic. Ce dispositif pourrait durer 1 à 2 ans. Le ministre de l’Economie et des Finances avait chassé l’idée des emplois aidés, dont l’efficacité n’a jamais été démontrée, mais pour éviter un désastre à la rentrée, Emmanuel Macron a tordu le bras de son ministre : il devrait bien y avoir 300 000 contrats d’insertion aidés, créés à la rentrée. Des contrats destinés aux jeunes qui n’ont pas trouvé d’apprentissage ou d’alternance.
Le détail de ces aides sera connu dans les prochains jours, mais un bon conseil : ne tardez pas à envoyer des CV aux employeurs potentiels que vous avez identifiés, et si vous n’en avez pas encore identifiés, dépêchez-vous de le faire. Car à la rentrée, les entreprises vont crouler sous les CV, les premiers arrivés risquent d'être les premiers servis.