En s'attaquant avec vigueur aux dépenses passives liées à l'entretien forcé de l'inactivité, c'est un vrai pari à gagner pour l'Etat. Trop de rigueur et d'austérité ne permettront jamais de trouver les ressources nécessaires pour activer une relance intelligente et ciblée.
Cette relance de l'activité dépend de l'évolution du profil de la population active du pays qui caractérise à la fois l'inertie et la capacité de rebond du pays. C'est un indicateur essentiel à exploiter par secteurs d'activité, par région, par bassin d'emploi, par groupe de population active et sur l'ensemble du pays dans le cadre d'une stratégie bien définie pour inverser les tendances.
Encourager l'entreprenariat par l'activité en permettant à plus d'un million de personnes de retrouver un accès au travail n'est pas sans conséquence. Le résultat attendu est chiffrable. Le taux de chômage diminuerait de 1,5 et 2%. Au total, ce serait plus de 10 Md€ de recettes fiscales, sociales et économiques, soit un bonus de croissance entre 0,5 et 0,8% qui peut permettre d'atteindre les 1,5% de croissance, synonymes d'emploi pérenne. Les recettes réalisées peuvent contribuer à réduire le déficit.
Ce retour à l'activité marchande, comme objectif prioritaire, doit servir d'exemple pour de nouveaux accords bilatéraux entre syndicats et patronat dans les négociations sociales, basés sur l'intégration par l'activité. Un climat plus serein peut régénérer confiance et esprit de solidarité. Les salariés dans leurs entreprises doivent pouvoir ressentir un mieux être et de la stabilité, associée à des accords de flexibilité avec la mise en place de contrats d'activité marchands.
Oubliant « austérité et rigueur », en référence à la politique européenne actuelle, le vocabulaire doit changer pour être remplacé par « activité et emploi ». Si l'objectif est atteint, c'est de « richesse et croissance » qu'il sera question. Le paradoxe, c'est que ce qui est possible en France avec la stimulation de l'activité marchande pour tous pourrait aussi être transférable sur le fond dans l'Union et à l'échelle de la zone euro pour les pays en mal d'emplois. Ce serait l'occasion de se référer à un nouveau « modèle » économique !
Mais faudrait-il encore que la notion d'Union européenne et de zone euro ait encore un sens ? Après le Luxleaks de Jean-Claude Juncker, à la tête de la commission, à l'initiative de ses accords fiscaux secrets, comme ancien premier ministre du Luxembourg, il y a de quoi se poser des questions...
A suivre...
Les autres idées pour relancer la France et l'emploi peuvent se lire sur cet article : https://www.economiematin.fr/news-solution-emplois-france-creation-lutte-chomage