Cela s’appelle l’indice Big Mac, du nom du célèbre hamburger, vendu dans le monde entier. Le concept a été inventé par le magazine The Economist en 1986. Peu sérieux à l’origine, il est devenu un sujet d'étude pour plusieurs économistes, comme ceux d’UBS Wealth Management qui en ont tiré une analyse.
Tokyo, New-York, Hong-Kong, même combat
En fait, le tout dernier cru concerne les chiffres de 2012. C’est à Nairobi qu’il fallait travailler le plus longtemps pour se payer un burger (84 minutes). Alors qu’un habitant de Tokyo n’a besoin que de 9 minutes pour y parvenir, le record absolu (à égalité, à 1 minute près, avec les New-Yorkais et les Hong-Kongais) !
Quant aux habitants de la capitale française, ils ont en moyenne besoin de s’échiner au labeur pendant 16 minutes pour pouvoir croquer dans le fameux sandwich.
Les salaires nets en hausse par rapport au prix du Big Mac
Alors même qu’avant la crise, en 2006, un Parisien devait travailler 21 minutes pour acheter le hamburger. Cela indique que les salaires nets ont augmenté plus vite que le prix du sandwich de McDo.
L’étude nous enseigne aussi qu’un Londonien doit toujours travailler 16 minutes, en 2006 comme six ans plus tard, pour se payer un Big Mac. Le pouvoir d’achat des habitants de la capitale de la Grande-Bretagne n’a donc pas progressé depuis la crise.