Le mini-bus vintage, prisé des hippies, des surfeurs, et de Jean-Marc Ayrault, tire sa révérence après plus de 60 années de bons et loyaux services.
C'est un symbole de liberté qui disparaît, et qui mériterait, pour certains, une place au panthéon de l'automobile. Volkswagen a décidé de stopper les lignes de production brésiliennes, qui fabriquaient encore le Combi, dans sa version de 1967. D'ici quelques jours, plus aucun Combi ne sortira d'usine, et ceux qui en possèdent un risquent de voir la valeur de leur utilitaire fétiche considérablement augmenter.
Une édition limitée du Combi Volkswagen jusqu'au 20 décembre
La décision avait été évoquée cet été, été durant lequel une édition spéciale avait été lancée, pour l'occasion. Mais face à la demande, le constructeur automobile allemand avait alors décidé de doubler à 1 200 le nombre de Combis dans cette édition limitée, destinée exclusivement au marché brésilien. Le dernier véhicule doit sortir de l'usine de Sao Bernardo do Campo le 20 décembre prochain. Une usine qui en a produit plus de 1,6 million depuis 1957.
Le Combi, de l'image d'une Allemagne en reconstruction au symbole hippie de liberté
L'histoire du Combi débute en 1947, lorsqu'un importateur néerlandais remarque un véhicule utilisé par des ouvriers pour charger du matériel. Séduit par l'idée, il dessine alors ce qui deviendra le premier Combi de la marque VW, qui démarre la production en 1950. Le coup de foudre est immédiat, poussé par un plan Marshall destiné à reconstruire l'Allemagne après la guerre.
La part d'ombre de Jean-Marc Ayrault
La version la plus célèbre est sans aucun doute celle de 1967, la T2. Le Combi devient alors symbole de liberté, et moyen de locomotion préféré des hippies, des surfeurs, des familles. Même Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre français en possède un, estimé aujourd'hui à 1 000 euros. Sa part d'ombre, comme il dit… Les versions se sont succédées, l'image est restée. Seule la dernière édition, vendue environ 27 000 euros, possédait un semblant de modernité, l'ajout d'un lecteur mp3, mais restait imprégnée de la nostalgie qui colle à la peau du véhicule. La production s'arrête peut être, mais le mythe, lui, est toujours là.