Tout est bon pour redresser des finances publiques toujours en délicatesse, aussi bien l'instauration de nouvelles taxes que la ponction dans les soutes des entreprises publiques.
Il en va ainsi du CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée) qui, cette année encore, sera mis à contribution pour alimenter les caisses de Bercy. L'an dernier, l'État avait ponctionné 150 millions d'euros dans sa trésorerie; cette année, le montant de la douloureuse devrait être moins élevé. On parle ainsi d'un montant légèrement inférieur à 100 millions d'euros (l'arbitrage final étant sur le point de tomber).
Le ministère de la Culture a fait valoir auprès de son homologue de Bercy que le CNC était financé par des taxes affectées et qu'il convenait de ne pas trop ponctionner l'organisme. Les Finances n'ont pas pas manqué de souligner la nécessité de redresser les comptes publics.