Chaque euro investit par le CNC dans le cinéma français rapporte 21 euros

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Par Lea Pfeiffer Modifié le 23 octobre 2013 à 6h14

Le financement du cinéma français pourrait être non seulement une belle preuve de l'amour de la culture en France mais aussi un des investissements les plus rentables. Le septième art a la capacité de multiplier par 21 l'investissement, en tout cas en valeur ajoutée.

Le Centre National du Cinéma démontre son utilité

Le financement du CNC est sujets à polémiques depuis quelques mois. Critiqué par Bruxelles et par la manière avec laquelle il calcule son budget, le Centre National du Cinéma n'avait jusqu'alors pas prouvé son intérêt économique pour le pays. C'est chose faite avec une étude publiée le mardi 22 octobre 2013.

Le cinéma a un impact fort sur l'économie française d'après le CNC qui estime à 12 milliards d'euros la valeur ajoutée de la culture cinématographique en France. 6 milliards d'euros seraient issus directement du cinéma et 6 milliards d'euros de l'audiovisuel.

Et ce n'est pas seulement sur l'économie que le cinéma a un impact positif mais aussi sur l'emploi : le secteur représente 230 000 emplois répartis sur le territoire.

Multiplier par 21 l'investissement réalisé par le Centre National du Cinéma

Si la filière du cinéma est prolifique, le CNC ne veut pas qu'on oublie son apport. L'organisme publique finance à hauteur de 700 millions d'euros par an le septième art et les retours sur investissement sont plus que visibles.

Chaque euro investi dans le cinéma générerait 21 euros de valeur ajoutée soit, chaque année, 14,7 milliards d'euros.

L'étude risque de faire des remouds au gouvernement. Le budget du CNC prévu dans le budget de la France 2014 est réduit de 2%. Et, justement, la loi des finances est actuellement votée...

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Née en 1994, Léa Pfeiffer débute des études en journalisme audiovisuel à l'ISCPA de Paris une fois sortie bachelière de l'Ecole Boulle. Elle écrit occasionnellement des articles pour Economie Matin et le Journal de l'Economie. En parallèle, Léa Pfeiffer a déjà réalisé deux documentaires : "Aveugles 2.0", et "Capitale Zéro Déchêts".  @aloonontheweb

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