Un récent sondage effectué à la demande de Barracuda Networks, Inc. (NYSE : CUDA), et mené par Techconsult, met en évidence les zones géographiques et les marchés dans lesquels les services de cloud public sont le plus largement utilisés par les entreprises.
Des informaticiens de 10 pays européens ont répondu aux questions de l'enquête à propos de leurs motivations et de leurs inquiétudes en matière de cloud public.
Cloud public : l'Allemagne, la Suisse et l'Autriche restent sceptiques
Les résultats indiquent que l'Allemagne, la Suisse et l'Autriche restent sceptiques par rapport au déploiement du cloud public, tandis que l'utilisation de services de cloud public est bien plus répandue en Italie et en Espagne. La différence se creuse également sur le plan de la taille des entreprises : les PME mettent de plus en plus en œuvre des solutions de cloud public. L'enquête montre que les organisations se tournent vers les services de cloud public pour des raisons d'économies, de souplesse et de simplification, en particulier pour le travail d'équipe et la collaboration, davantage que pour les solutions de GRC/CRM.
Le Cloud public majoritairement accepté en France
L'étude a été menée en août-septembre 2014 auprès de 900 informaticiens de neuf pays européens et abordait leurs opinions sur l'utilisation du cloud public. En plus de la tendance vers le cloud, elle a souligné les points suivants.
La France dans la moyenne, l'Autriche et la Suisse sceptique : Environ un quart des participants (26 %) ont déclaré ne pas utiliser le cloud public. Les différences entre les marchés sont considérables : Le scepticisme est plus important en Autriche et en Suisse, où respectivement 54 % et 51 % déclarent ne pas encore utiliser de cloud public. En France, le cloud public est mieux accepté, puisque "seulement" 23 % des sondés ne l'utilisent pas. En comparaison, le niveau de rejet est largement inférieur en Espagne (10 %) et au Royaume-Uni (15 %).
Un outil à l'initiative des services informatiques
Les services commerciaux ont leur mot à dire, mais c'est le service informatique qui prend les décisions : Le service informatique décide de l'utilisation de services cloud public dans la plupart des entreprises (54 %). Les responsables des services commerciaux sont les deuxièmes par ordre d'influence avec 30 %. Seul un participant sur cinq (21 %) considère que les départements achètent des services cloud par eux-mêmes sans coordination avec le service informatique.
Réductions de coûts vs doutes sur la sécurité : Les points de vue sur le cloud public sont influencés par plusieurs facteurs. 58 % considèrent que le cloud public permet des économies en termes de coûts, 40 % qu'il améliore la souplesse et l'évolutivité. En ce qui concerne la France spécifiquement, l'un des atouts principal du cloud public pour les sondés est l'amélioration de la competitivité (37,4%) Mais 51 % pensent que la sécurité reste une préoccupation essentielle avec les déploiements de cloud public, 39 % que ces déploiements posent des problèmes de conformité et 35 % ne veulent pas abandonner leur contrôle.
Les risques de sécurité liés au cloud public
Les doutes concernant la sécurité imprègnent les déploiements de cloud public et les déploiements sur site : La majorité des participants (66 %) ne considèrent pas que les informations professionnelles sont plus en sécurité dans l'infrastructure de leur entreprise. Seuls 27 % conviennent que des services secrets pourraient obtenir accès aux données du cloud public sans qu'ils s'en aperçoivent, tandis que 22 % des participants considèrent que des services secrets pourraient accéder aux données des propres serveurs d'une entreprises sans être remarqués.
La collaboration a lieu dans le cloud : L'échange/émission de données (38 %), la messagerie (34 %) et le stockage (34 %) sont les domaines dans lesquels les participants souhaitent le plus souvent utiliser les services de cloud public, alors que seuls 24 % utilisent ou prévoient d'utiliser le cloud pour la sécurité. La sécurité est un impératif : afin de protéger les services cloud, 57 % des participants prévoient de mettre en œuvre une sécurité réseau supplémentaire, et 53 % une sécurité supplémentaire pour les applications. Seuls 18 % ne prévoient aucune mesure de sécurité supplémentaire.
Nous considérons l'acceptation croissante des services de cloud public comme le signe qu'une phase plus pragmatique suivra celle de l'incertitude. Peu d'entreprises ignoreront les avantages potentiels en matière de coûts, de souplesse et d'évolutivité associés au cloud. Les risques du cloud public sont perçus de façon très différente dans les divers pays d'Europe, mais de nombreuses entreprises prévoient de réduire les risques grâce à la mise en œuvre de mesures de sécurité informatique supplémentaires. Les services de cloud public comme Microsoft Azure ou Amazon AWS sont inclus dans le pack de solution de beaucoup de services informatiques.