Après un silence de cathédrale, la nouvelle conquête du président de la République sort enfin de l'ombre. Le magazine Closer, qui avait publié les photos compromettantes révélant l'existence d'une liaison entre l'actrice et François Hollande, a reçu, ce jeudi, une assignation pour atteinte à la vie privée.
Ce n'est finalement pas le président de la République qui attaque le premier, lui qui pourtant avait déclaré "réfléchir aux suites judiciaires à donner" après la publication par Closer des photos qui ont mis en émoi la presse nationale, et internationale. L'actrice réclame au magazine de presse people la somme de 50 000 euros de dommages et intérêts, 4 000 euros pour les coûts de procédure, ainsi qu'une publication judiciaire sur la moitié de la couverture du magazine, comme cela se fait régulièrement dans le milieu de la presse people, dès qu'une condamnation tombe. Pour l'instant, Closer a confirmé avoir reçu une telle assignation, mais n'a souhaité faire aucun commentaire.
"L'indignation totale" de François Hollande après la publication des photos de Closer
Lors de sa conférence de presse, où le sujet fut abordé de manière très rapide par le président, au moment de la séance de questions/réponses, François Hollande avait finalement déclaré ne pas attaquer le magazine, bien que faisant part de son "indignation totale". Pour justifier un tel immobilisme, le chef de l'Etat avait avancé son immunité judiciaire, effective pendant la durée de son mandat. Une immunité judiciaire qui n'avait pourtant pas empêché Nicolas Sarkozy, à l'époque où il occupait le poste présidentiel, d'attaquer à plusieurs reprises des magazines de presse people, entre 2007 et 2012.
Closer s'apprête à publier de nouvelles photos sur l'affaire Gayet
Malgré un tel rebondissement, prévisible pourtant, Closer a néanmoins précisé qu'il s'apprêtait à publier un nouveau numéro qui pourrait donner du fil à retordre au nouveau couple présidentiel, puisqu'il contiendrait "de nouvelles photos et des informations exclusives" sur ce que beaucoup nomment désormais comme le "Gayetgate".