? Que ferait le monde sans des fonctionnaires bien intentionnés, sérieux et intelligents comme Hillary Clinton ?
Nous n’en avons aucune idée. Mais nous aimerions bien le savoir !
Nous maintenons une couverture politique équilibrée, dans ces lignes. Aux Etats-Unis, du côté des républicains, il y a un assortiment exceptionnellement riche d’idiots et de canailles. Du côté des démocrates, il y a Mme Clinton.
Nous ne savons pas ce que nous ferions sans elle.
Comment saurions-nous, par exemple, combien de temps garder un investissement sans qu’elle nous le dise ? Elle semble penser qu’aujourd’hui, la durée moyenne de détention est trop courte. Cela cause une obsession pour les résultats de court terme qu’elle appelle "capitalisme trimestriel".
"Pour faire évoluer les motivations, Clinton a proposé d’augmenter la taxe sur les plus-values des investissements détenus uniquement pendant de courtes périodes. La taxe sur les revenus des investissements doublerait quasiment par rapport à son niveau actuel de 20% pour les placements détenus moins de deux ans. Et le taux appliqué à ceux qui se situent dans les échelons supérieurs serait sur une échelle glissante, avec des avantages pour les gens qui gardent leurs investissements plus longtemps.
Parallèlement, Clinton a déclaré qu’elle modifierait le code fiscal pour éliminer les avantages permettant aux PDG d’être rémunérés en fonction de hausses de court terme sur le cours des valeurs, dans le but d’encourager les dirigeants à planifier l’avenir de manière plus stratégique.
Clinton s’est aussi attaquée à ce qu’elle appelle les actionnaires ‘à l’arrachée’ — des investisseurs activistes qui font pression sur les entreprises pour qu’elles fassent grimper leur cours ou versent plus de dividendes aux investisseurs, même si cela n’aide pas l’entreprise à long terme.
Certains démocrates ont été déçus. ‘Travailler à mettre fin au court-termisme sur Wall Street aidera à coup sûr considérablement les familles de travailleurs’, a déclaré le directeur exécutif de Democracy for America, Charles Chamberlain. ‘Mais soyons bien clairs : le parti démocrate ne veut pas, et le peuple américain n’a pas besoin, d’un autre président démocrate qui marche sur des oeufs autour de l’avidité insatiable de Wall Street’."
? Vrai capitalisme contre lobbyistes zombies
En quoi "travailler à mettre fin au court-termisme" aidera les familles de travailleurs ? Quelle durée de détention d’un investissement est acceptable pour la candidate démocrate ? Pourquoi quiconque irait penser que Mme Clinton — qui n’a jamais tenu d’emploi honnête dans le secteur privé — a la moindre idée de la manière de sauver le capitalisme, ou de la durée idéale de détention d’un investissement ?
Ces questions nous laissent essouffler… en sueur… et avec l’envie d’un bon verre.
Tout ce que Mme Clinton sait du capitalisme, c’est ce que les larrons lui disent lorsqu’ils lui glissent quelques billets sous la table. L’industrie financière verse des fonds considérables pour la campagne électorale de Mme Clinton. Ils savent qu’elle peut être achetée. Elle ne les décevra pas.
Bien entendu, elle doit encore donner le change aux yeux des masses démocrates. Mais elle est clairement du côté des larrons et des zombies. Et tous détestent le capitalisme.
Pourquoi ? Parce que le capitalisme est un tueur de zombies. Le capitalisme n’est pas un système de distribution de richesse, comme le dit clairement George Gilder. C’est un système d’information… un système de connaissance, dans le cadre duquel les entrepreneurs prennent des risques et découvrent ce qui fonctionne. Ils apprennent comment construire de meilleurs produits… mettant les industriels zombies en faillite. Ils découvrent aussi comment réduire les coûts — mettant les larrons sous pression et forçant les zombies à se mettre au travail. Ils découvrent la connaissance qui nous rend plus riches.
Naturellement, les zombies et les larrons tentent toujours d’entraver le capitalisme. Généralement, leurs candidats affirment qu’ils "améliorent" ou "sauvent" le capitalisme de lui-même. Ce qu’ils font en réalité, c’est protéger les lobbyistes de copinage et les électeurs zombies contre le vrai capitalisme.
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