Climato-sceptiques : comment votre crime peut vous profiter

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Par Simone Wapler Modifié le 29 novembre 2022 à 9h25
Climato Sceptique Negation Rechauffement Climatique
@shutter - © Economie Matin
300 milliards ?Les Allemands ont investi 300 milliards d'euros dans leur "virage énergétique".

J’avoue mon crime. Je suis devenue climato-sceptique. Je ne crois plus aux sottises au changement climatique causé par l’activité des bipèdes et, conséquemment, au bien-fondé des politiques écologiques financées par nos impôts pour stabiliser la dérive climatique. Inutile de m’envoyer un déluge de courriers haineux, je ne les lirai pas.

Tout a commencé il y a environ 18 mois. Je possède un bâtiment isolé, alimenté en eau par une source. Malgré le bouleversement climatique, cette source a un débit constant, l’été, l’hiver, qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il gèle ou qu’il neige, qu’il fasse chaud ou sec, canicule ou pas. Il est probable que cette source soit elle-même climato-sceptique et que boire son eau m’ait contaminée. Je sais, ce n’est pas une excuse à mon crime. Je continue donc ma confession publique.

Ce bâtiment, quoiqu’isolé, est raccordé à l’électricité de réseau. Mais pas d’électricité = pas d’eau. Or les orages occasionnant des coupures de réseau, pourquoi ne pas fabriquer moi-même mon électricité pour avoir de l’eau même en cas d’incident météorologique ? D’autant plus que la presse nous dit que le changement climatique multiplie les orages, tornades et autres évènements extraordinaires. Ce que je constate d’ailleurs.

L’endroit (forêt) ne se prête pas aux panneaux solaires. Restait donc l’éolien, d’autant plus qu’une gentille brise balaie en permanence le sommet proche d’une colline. Il me fallait une éolienne débitant une modeste puissance capable (à la demande) de pomper un peu d’eau dans la cuve alimentée par ma source climato-sceptique et de quoi stocker cette énergie électrique (batteries). J’ai examiné ce qui pouvait techniquement convenir. J’ai émergé de mon étude totalement, complètement, radicalement et viscéralement climato-sceptique.

Crédits d’impôts… sous condition

?Je vous passe l’énormité de l’installation nécessaire à mon projet. Pylône à encastrer dans une chape de béton et à haubaner avec des câbles, batteries, coupe-circuits. Tout cela pour faire peu ou prou ce que faisait une vieille pompe à main de cour de ferme d’autrefois. Le « bilan énergétique » est tout simplement calamiteux et anti-écologique.

Mais le plus étrange est que des prestataires empressés voulaient me vendre une installation dont le but est de revendre de l’électricité au réseau. Et avec ça, madame, vous allez payer votre électricité moins cher, et vous aurez des crédits d’impôts… blablabla… Sauf que si je veux fabriquer de l’électricité c’est pour moi, parce que je n’ai PAS de réseau. Eh bien dans ce cas, chère madame, vous ne nous intéressez pas et il faudra payer plein-pot.

Là j’ai compris. D’ailleurs Google aussi. Oui ! Google lui-même, et dès novembre 2014. Les ingénieurs de Google déclarent que les énergies renouvelables ne résoudront pas la question du changement climatique. Google abandonne les fausses énergies renouvelables, expliquait le site Economie Matin :

Oui ! Google lui-même, et dès novembre 2014.

Les ingénieurs de Google déclarent que les énergies renouvelables ne résoudront pas la question du changement climatique. Google abandonne les fausses énergies renouvelables, expliquait le site Economie Matin :

« Après sept ans d’études très poussées, avec le concours de scientifiques mondialement réputés, Google devait prendre une décision majeure de diversification. Le leader mondial était très tenté d’investir et de diversifier dans le modèle des énergies renouvelables dans son programme connu sous le nom de RE<C. La conclusion vient de tomber : Google abandonne tout espoir dans les énergies renouvelables actuelles, non pas pour des raisons financières car ce secteur est encore juteux, mais parce que ça ne marche pas ».

Un truc « juteux » financièrement mais qui ne marche pas, ça ne vous dit rien ?

Mais oui, bien sûr : une attaque de zombies ! Les énergies renouvelables sont un secteur phagocyté par les zombies. Ou vous rentrez dans la logique zombie — impôts, taxes, subventions, crédits d’impôt… Ou bien vous oubliez car vous allez gaspiller de l’argent.

Après 300 milliards d’euros d’investissements et seulement 12% des objectifs atteints, les Allemands aussi réalisent que leur « virage énergétique » a surtout donné lieu à une myriade de mauvais investissements. « Les énergies renouvelables sous leur forme actuelle empêchent les vraies énergies renouvelables d’émerger », ont-ils conclu. Certains se proposent même de traîner en justice les promoteurs d’Energiewende.

Le temps est venu d’accepter que le climat a toujours changé ; l’humanité devra s’y adapter comme elle l’a toujours fait. Et si elle ne réussit pas à s’adapter et disparaît comme les dinosaures ? L’interférence des zombies, c’est-à-dire les politiques de gaspillage d’argent public, de lobbyisme et de copinage, n’y changera rien. Cette interférence est comme d’habitude, non seulement inefficace, mais nuisible… sauf évidemment pour les zombies. Si comme moi vous devenez climato-sceptique, vous allez éviter de vous fourvoyer dans toutes sortes d’investissements désastreux et de « niches fiscales » anti-écologiques.

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Simone Wapler est directrice éditoriale des publications Agora, spécialisées dans les analyses et conseils financiers. Ingénieur de formation, elle a quitté les laboratoires pour les marchés financiers et vécu l'éclatement de la bulle internet. Grâce à son expertise, elle sert aujourd'hui, non pas la cause des multinationales ou des banquiers, mais celle des particuliers. Elle a publié "Pourquoi la France va faire faillite" (2012), "Comment l'État va faire main basse sur votre argent" (2013), "Pouvez-vous faire confiance à votre banque ?" (2014) et “La fabrique de pauvres” (2015) aux Éditions Ixelles.

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