Dans un communiqué, l'ONG Greenpeace explique que la COP23 s'ouvre à la fin d'une année marquée par des ouragans dévastateurs, des inondations et des sécheresses. Pour Greenpeace, les dirigeant-e-s réuni-e-s à Bonn doivent réaliser de réels progrès sur les règles de mise en oeuvre de l'Accord de Paris et préparer le terrain pour rehausser l'ambition climatique.
La France a une responsabilité particulière, non seulement dans l'avancée des négociations, mais également dans la mise en oeuvre de politiques nationales cohérentes.
Cette COP, dite du Pacifique car présidée par les îles Fidji, est le premier sommet climatique international depuis l'annonce du retrait des États-Unis de l'Accord de Paris.
« La décision de Donald Trump de se retirer de l'Accord de Paris ne stoppe en aucun cas la dynamique internationale de lutte contre les dérèglements climatiques. Il n'y a pas de retour en arrière et il n'y aura pas de renégociation. Ce message doit être clair à la COP23 », affirme Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.
« Les États doivent redoubler d'effort. Rappelons que les contributions nationales actuellement sur la table nous mènent à environ plus 3 degrés de réchauffement. Les grands émetteurs de gaz à effet de serre comme l'Union européenne doivent revoir leurs ambitions à la hausse, et aller encore plus vite. Il n'y a pas de temps à perdre ».
Dans ce contexte, la France, qui n'a cessé de célébrer « l'esprit de Paris », endosse une responsabilité particulière pour faire avancer l'action climatique.
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