Chaque année, l’entreprise spécialisée de l’enseignement supérieur QS sort une étude sur les meilleures villes étudiantes du monde. Paris et Toulouse baissent dans le classement, tandis que Lyon prend deux places.
L’entreprise britannique Quacquaralli Symonds (QS) a récemment sorti une étude classant Paris à la 9e place des meilleures villes étudiantes du monde, perdant deux places par rapport à 2019. Lyon se hisse en 48e place du classement et Toulouse suit à la 86e place. Pour concourir, les villes doivent compter au moins 250.000 habitants et au moins deux universités classées par QS. Le classement s’appuie sur plusieurs critères : bien sûr sur la qualité des facultés que la ville compte mais aussi sur le coût de la vie, l’envie des étudiants d’y faire leurs études, la diversité de la population, etc..
Lyon et Toulouse parmi les villes les plus abordables
Selon Ben Sowter, directeur de la recherche chez QS, “Lyon et Toulouse font partie des vingt villes les plus abordables du monde”. Ce classement prend en compte le prix des loyers ou des frais de scolarité mais aussi le prix de l’IPhone ou d’un Big Mac. Sur ce classement, Lyon se trouve à la 17e place, suivie de près par Toulouse à la 17e place des villes les plus abordables du monde.
L'entreprise présente la capitale des Gaules comme “le berceau du cinéma moderne, une scène start-up florissante et la capitale mondiale de la gastronomie française”. Paris est quant à elle présentée comme une ville dont les universités ont formé “certains des plus grands philosophes, scientifiques, chefs d’entreprise et mathématiciens du siècle”. Paris est également bien placée dans le classement des meilleures universités du monde avec quatres établissement dans le top 100 : l’université PSL (44), l’institut Polytechnique de Paris (49) et la Sorbonne (72) à égalité avec l’université Paris-Saclay (72). La prochaine université française dans ce classement est l’Ecole Normale Supérieure de Lyon à la 130e position.
Londres indétrônable depuis 2018
Le trio de tête est constitué pour la troisième année consécutive de Londres en première position, suivie de Munich en deuxième place et de deux capitales asiatiques, Séoul et Tokyo, qui arrivent ex-aequo à la troisième place. Pour que les villes françaises puissent grimper dans le classement «L’accent doit être mis sur la garantie que les universités françaises continuent d’améliorer leur niveau académique, leurs possibilités de recherche et de formation de diplômés à fort potentiel d’employabilité» explique Ben Sowter.