La circulation alternée mise en place sur la commune de Paris et sa banlieue proche pour lutter contre le pic de pollution et particules fines qui frappe la capitale depuis près d’une semaine se révèle être une véritable aubaine financière. Car les amendes foisonnent.
22 euros pour non-respect de la circulation alternée
La mesure prise par les autorités pour lutter contre le pic de pollution est exceptionnelle mais reste prévue par le code de la route qui établit également le montant de l’amende forfaitaire en cas de non-respect de l’interdiction.
Si aucun point sur le permis n’est enlevé aux automobilistes, l’amende forfaitaire est de 22 euros. Or, selon la préfecture de police, à la mi-journée du lundi 17 mars 2014, près de 3 000 amendes auraient été distribuées.
Cela ne représente pas moins de 66 000 euros qui retomberont dans les caisses des municipalités concernées.
Une amende préférable à une journée de travail perdue ?
Si le nombre d’amendes est très élevé, c’est surtout car les travailleurs n’ont souvent pas eu le choix que d’aller travailler malgré l’interdiction. Rappelons que ce lundi ce sont les véhicules dont la plaque d’immatriculation est pair qui ne peuvent pas circuler (sauf s’il y a trois personnes ou plus à l’intérieur).
Mais le calcul est vite fait : entre une amende de 22 euros et perdre une journée de travail soit 66,01 euros bruts (calculée sur la base du SMIC horaire de 9,43 euros et une journée de 7 heures), peu de personnes ont hésité.
Mardi 18 mars : rebelote ?
L’interdiction de circuler pour les véhicules pourrait, selon le premier ministre Jean-Marc Ayrault, être prolongée « si nécessaire ». Si la chose se confirme, mardi 18 mars 2014 ce seront les véhicules avec plaque d’immatriculation impaire qui ne pourront pas circuler.
Encore une bonne récolte d’amendes en vue…